Yahoo! clôture ses négociations avec Microsoft

Le groupe internet Yahoo! a définitivement terminé ses négociations portant sur une association avec le géant des logiciels Microsoft. Cette nouvelle a fait dégringoler le cours de l’action de Yahoo!. Yahoo! a cependant aussi signé un accord publicitaire avec Google.

Le groupe internet Yahoo! a définitivement terminé ses négociations portant sur une association avec le géant des logiciels Microsoft. Cette nouvelle a fait dégringoler le cours de l’action de Yahoo!. Yahoo! a cependant aussi signé un accord publicitaire avec Google.

Microsoft n’a aucun intérêt à acheter l’ensemble de Yahoo!, même pas au prix proposé, fin avril (33 dollars par action, soit quelque 47 milliards de dollars), y déclare-t-on. Selon le groupe internet, l’offre de Microsoft ne concernait le rachat que d’une partie de Yahoo!, à savoir le moteur de recherche (et la publicité correspondante), mais le conseil d’administration de Yahoo! l’a rejetée.

Yahoo! confirme ainsi les informations précédemment publiées par le journal d’affaires The Wall Street Journal, informations qui ont fait chuter l’action de Yahoo! au Nasdaq, hier. A 21H15′ (heure de chez nous), l’action avait régressé de quasiment 13 pour cent.

Début février, Microsoft avait lancé sur Yahoo! une offre de 31 dollars par action, une offre qu’elle avait haussée par la suite. Pour Yahoo!, ces offres étaient trop basses. Il y a quelques semaines, les entreprises avaient repris leurs négociations afin d’arriver éventuellement à un “accord alternatif”. “Notre transaction alternative reste négociable”, dit-on à présent chez Microsoft.

Yahoo! vient par ailleurs de conclure avec Google un accord portant sur une partie des activités publicitaires. Yahoo! espère ainsi enregistrer annuellement 800 millions de dollars de revenus supplémentaires.

Cet accord permettra à Google d’insérer des publicités à côté des résultats des recherches des surfeurs sur le moteur de recherche de Yahoo!. Google et Yahoo! ont encore annoncé qu’elles attendront 3 mois et demi avant de mettre en oeuvre cette collaboration. Cela donnera aux autorités américaines le temps d’examiner l’accord, même si “les entreprises ne sont pas tenues de demander une approbation avant d’exécuter l’accord”.

Source: Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire