Wildlife cybercrime: le commerce d’animaux menacés connaît un boom sur internet

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En l’espace de 42 jours, pas moins de 33.006 espèces animales menacées, parties corporelles de bêtes sauvages ou produits dérivés ont été proposés sur 280 plates-formes internet dans 16 pays, dont la Belgique. Voilà ce qu’a découvert l’International Fund for Animal Welfare (IFAW) au début de cette année.

‘Alors que le braconnage atteint des niveaux alarmants, le ‘wildlife cybercrime’ représente une menace à la fois sinistre et secrète pour les espèces animales en danger comme les éléphants, les reptiles et les oiseaux, et permet à des criminels de poursuivre leurs atrocités sous le couvert de l’anonymat’, a déclaré Azzedine Downes, président et CEO de l’IFAW.

Animaux vivants

L’IFAW a découvert 9.482 annonces sur internet. Dans 54 pour cent des cas, elles concernaient le commerce d’animaux vivants. La valeur des éléments examinés atteignait en tout quasiment 11 millions de dollars, soit 8,85 millions d’euros. Ce commerce porte surtout sur l’ivoire, les reptiles et les oiseaux.

L’IFAW appelle les sites web de vente à collaborer avec la police et les autorités douanières, afin d’interdire le commerce des espèces animales menacées et des produits dérivés. L’organisation demande aussi aux gouvernements d’appliquer des lois plus strictes contre le commerce illégal d’animaux sur internet.

En Belgique également

Les enquêteurs se sont surtout intéressés au commerce d’animaux protégés par Cites (Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora). Il s’agissait de magasins en ligne librement accessibles en Belgique, au Bahreïn, en Biélorussie, au Canada, en Chine, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Kazakhstan, au Koweït, en Pologne, au Qatar, en Russie, en Ukraine, aux Emirats Arabes Unis et en Grande-Bretagne. (Belga/MI)

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