Wikileaks recherche le soutien des internautes

Le fameux site web de divulgation WikiLeaks, qui a publié la semaine dernière des centaines de milliers de documents issus de la correspondance diplomatique américaine, demande aux internautes d’en réaliser des miroirs (“mirrors”).

Il s’agit en fait de sites web qui sont la copie conforme du site WikiLeaks original. Les responsables de WikiLeaks souhaitent ainsi éviter que leur site disparaisse entièrement de l’internet.

Depuis ses divulgations, le site est “la victime d’attaques à grande échelle”, déclarent-ils. “Pour qu’il ne soit pas possible de rayer complètement WikiLeaks de l’internet, nous avons besoin de votre aide. Si vous possédez un serveur Unix, qui peut accueillir un site web et si vous voulez réserver une partie de l’espace disponible à WikiLeaks, vous pouvez nous aider”, peut-on lire sur le site web WikiLeaks.

L’adresse initiale wikileaks.org est entre-temps inaccessible, et WikiLeaks a migré vers d’autres serveurs. L’un des sites-miroirs déjà existants a une extension belge: http://leaks.be.

Mais Wikileaks doit encore faire face à d’autres problèmes. C’est ainsi que le service américain de paiements en ligne PayPal a décidé de bloquer toutes les transactions financières destinées à Wikileaks. Selon l’entreprise, son service de paiements ne peut être utilisé “pour des activités qui promotionnent, encouragent ou facilitent des affaires illégales”.

Julian Assange, le fondateur de Wikileaks ne peut lui non plus compter sur la sympathie des pouvoirs publics. L’Australien ne recevrait par exemple plus la moindre assistance de son pays d’origine. L’Australie va au contraire aider les Etats-Unis à traîner Assange en Justice, a-t-on appris ce week-end. Il est possible que son passeport lui soit retiré, “mais cela dépendra du fait de savoir si cela permettra de faire triompher le droit”. Assange se cacherait quelque part en Europe, selon les rumeurs.

Assange a lui-même signalé sur un forum internet du journal britannique The Guardian qu’il faisait l’objet de “menaces de mort” et que son équipe prenait des mesures de sécurité complémentaires, “pour autant qu’on puisse en prendre contre une superpuissance”.

Source: Belga

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