Web 2.0 boudé par les parlementaires européens

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Les élections européennes n’ont pas boosté l’utilisation de web 2.0 par les parlementaires européens.

Les élections européennes n’ont pas boosté l’utilisation de web 2.0 par les parlementaires européens.

C’est ce qui ressort de [l’étude effectuée par l’entreprise de consultance en communication Fleishman-Hillard] parmi les parlementaires européens. Quelque 75 pour cent d’entre eux utilisent une page web pour se présenter à leurs électeurs. Et pour réaliser des recherches, l’internet leur convient parfaitement. 93 pour cent d’entre eux exploitent quotidiennement des moteurs de recherche pour du travail législatif.

Mais seul un tiers des parlementaires utilise intensivement les médias sociaux, alors qu’un cinquième y a recours de temps à autre. 29 pour cent “n’utilisent pas les réseaux sociaux et n’envisagent pas non plus de le faire”. Un quart des parlementaires a un blog, mais seul un quart de ce groupe l’actualise régulièrement. Pas moins de 62 pour cent n’a jamais entendu parler de Twitter ou ne va pas l’utiliser à l’avenir.

Qui plus est, le blogging et le microblogging ne sont considérés comme des instruments efficaces de communication avec les citoyens et les électeurs que par la moitié des parlementaires. Avec la vidéo en ligne, ils sont ainsi les instruments les moins populaires. Avec 94 pour cent, la télévision vient en tête, suivie par la prise de parole lors d’événements et de rencontres personnelles.

Par ailleurs, parmi les trois plus grandes fractions représentées au Parlement européen – le PES socialiste, l’EPP-ED de centre droit et l’ALDE libéral – ce sont surtout les socialistes qui sont des adeptes de web 2.0. Et c’est chez l’EPP-ED que la technologie web 2.0 est la moins entrée dans les moeurs.

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