VMware : plus cher, mais aussi gratuit

VMware majore les prix de ses logiciels de virtualisation de 10% et met gratuitement à disposition la version de base de son hyperviseur ESX. Le logiciel ESXi coûte toujours 495 dollars.

VMware majore les prix de ses logiciels de virtualisation de 10% et met gratuitement à disposition la version de base de son hyperviseur ESX. Le logiciel ESXi coûte toujours 495 dollars.

Paul Maritz, récemment nommé CEO de VMware, a annoncé qu’à la fin du mois, sa société allait mettre gratuitement à disposition la version “i” (light) de son logiciel de virtualisation ESX. Il espère ainsi intéresser davantage d’entreprises aux autres produits et services payants de sa société de virtualisation. “Nos clients ne paient pas pour l’hyperviseur ; ils paient pour ce qui tourne au-dessus.” ESX est un hyperviseur, la couche de base sans système d’exploitation sur laquelle tournent ensuite les machines virtuelles, dotées de leur propre système d’exploitation.

Cette décision est également une réaction à la politique de Microsoft, qui propose son hyperviseur Hyper-V presque gratuitement pour Windows Server 2008. Ancien directeur chez Microsoft, M. Maritz affirme qu’Hyper-V n’est pas un concurrent direct et qu’une baisse de prix n’est pas nécessaire. “Hyper-V n’est qu’une couche et correspond à notre logiciel ESXi, qui est donc désormais gratuit.” VMware est toutefois mise sous pression et s’attend à traverser une zone de turbulences au cours du second semestre.

Confirmant les déclarations de M. Maritz quant à l’inutilité de baisser ses prix, VMware vient d’annoncer des augmentations. Le 1 septembre, les prix des produits de virtualisation de sa filiale EMC vont augmenter de pas moins de 10%.

Cette augmentation est d’application pour la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique), l’Australie et la Nouvelle-Zélande. VMware explique qu’il ne s’agit là que d’une adaptation due à la fluctuation du cours du dollar américain. Les observateurs en ligne avancent qu’il pourrait s’agit d’un des principaux points de friction entre le président du conseil d’administration, Joe Tucci, et la CEO Diane Greene, qui a depuis été remerciée. Mme Greene tenait en outre à dissocier de nouveau sa société d’EMC.

En collaboration avec Computable

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire