Vivendi veut se débarrasser de l’opérateur SFR

Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

Vivendi examine la possibilité de vendre l’opérateur SFR ou de l’héberger dans une ‘spin off’. Ces dernières semaines, le géant français des médias a déjà pu négocier une vente d’actifs pour un montant de 10,5 milliards d’euros.

Vivendi examine la possibilité de vendre l’opérateur SFR ou de l’héberger dans une ‘spin off’. Ces dernières semaines, le géant français des médias a déjà pu négocier une vente d’actifs pour un montant de 10,5 milliards d’euros. Le géant français Vivendi entend se retransformer en une entreprise de médias de plus petite échelle, afin de pouvoir se concentrer de nouveau davantage sur ses activités de base telles l’Universal Music Group et Canal Plus. Ces dernières années, l’entreprise aux prises avec un fort endettement n’arrivait que difficilement à négocier des contrats, mais la situation semble à présent progressivement changer.

Au cours des semaines qui viennent de s’écouler, l’entreprise française a déjà pu négocier la vente d’actifs pour une valeur de pas moins de 10,5 milliards d’euros (entre autres une participation majoritaire de 53 pour cent dans une entreprise télécoms africaine aux Emirats, ainsi qu’une autre participation majoritaire de 61 pour cent dans le producteur de jeux vidéo Activision à un nouveau consortium sous la direction du CEO d’Activision, Bobby Kotick).

Prochaine étape: la vente ou l’hébergement dans une ‘spin-off’ de l’opérateur français SFR. Vivendi a déjà commandité une étude de faisabilité, afin de passer en revue les conséquences de la vente de l’opérateur sur la crédibilité du groupe et sur la valeur des actions.

“Une scission d’avec SFR pourrait être une source de valeur pour notre entreprise”, a suggéré Philippe Capron, CFO de Vivendi, vendredi dernier lors d’une conférence téléphonique avec quelques analystes. Et d’ajouter que le conseil d’administration de l’entreprise se prononcera rapidement sur ce sujet.

Ceci dit, un tel accord ne pourrait intervenir au plus tôt qu’en automne 2014. Détail piquant: c’est le Belge Jean-Yves Charlier qui dirige actuellement la filiale télécom de Vivendi.

L’on est curieux de voir dans quelle mesure la restructuration du conglomérat français impactera sa position…

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