Visite royale chez Google et Microsoft

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Le Roi Albert II s’est rendu à Mons dans le datacenter de Google et dans les bureaux du Microsoft Innovation Center. Rien de bien neuf, sinon la volonté de rappeler le dynamisme de la région.

Le Roi Albert II s’est rendu à Mons dans le datacenter de Google et dans les bureaux du Microsoft Innovation Center. Rien de bien neuf, sinon la volonté de rappeler le dynamisme de la région.

S’il devait déjà avoir ouvert ses portes, le datacenter de Google à Saint-Ghislain sera finalement opérationnel “au premier semestre de 2010.” En cause, nous affirme-t-on, la décision prise en cours de travaux d’augmenter de 50% la capacité du centre informatique. Mais pas question pour Google de citer des chiffres quant à la puissance du centre, même si la société s’est fait une spécialité de la diffusion d’informations sur l’internet. On saura seulement que le centre emploie 300 personnes pour sa construction et occupera “de 100 à 200 en cours de fonctionnement.” Google rappelle encore les choix de Saint-Ghislain: la proximité d’un cours d’eau (refroidissement des serveurs), la surface disponible (100 ha aujourd’hui, qui peut encore être étendue), la capacité en connectivité disponible (fibres optiques) et l’investissement public essentiellement.

Deuxième étape du périple montois du Souverain, le Microsoft Innovation Center (MIC) qui s’inscrit dans la stratégie Digital Innovation Valley de Mons, où l’on retrouve déjà une vingtaine de sociétés high-tech, dont des start-up de renom (Acapela en reconnaissance vocale, I-Movex en ralenti numérique, Polymedis en e-health ou Virtualis en technologies numériques). Associant des partenaires publics (Cetic, Forem, UCL, Awex, Technocité, …) et privés (Microsoft pour les logiciels, HP pour le matériel ainsi que Mobistar et Voo pour les réseaux câblés et sans fil), le MIC propose 2.000 m2 de surface de bureau pour accueillir des formations et un incubateur. L’objectif est double: former aux nouvelles technologies et aider les start-ups à accélérer le développement de leur projet. Avec un secteur vertical privilégié, l’e-santé. A ce jour, quelque 25 sociétés auraient montré l’intérêt et le MIC espère former 500 jeunes et créer 250 emplois dans des jeunes pousses sur 3 ans.

Google nous demande de préciser que ce seront finalement de 100 à 120 emplois qui seront créés sur le site, comme d’ailleurs annoncé lors de la signature du contrat. Pourtant, les responsables de Google avaient bien affirmé lors de l’inauguration que “nous sommes également sûrs d’atteindre notre objectif de 100 à 200 emplois une fois le data center terminé.”Dont acte.

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