Virus mobiles? Faites-vous plumer!

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Un thème sur lequel les débats vont bon train au pays antivirus, ce sont les virus mobiles. G Data a récemment saisi l’occasion d’en remettre une couche: “La protection des téléphones intelligents, c’est un truc de marketing utilisé par d’autres spécialistes de la sécurité”.

Un thème sur lequel les débats vont bon train au pays antivirus, ce sont les virus mobiles. G Data a récemment saisi l’occasion d’en remettre une couche: “La protection des téléphones intelligents, c’est un truc de marketing utilisé par d’autres spécialistes de la sécurité”.

Voilà ce qu’on pouvait lire dans un communique de presse quasiment identique à celui de l’an dernier. L’entreprise antivirus allemande s’en prend ainsi pour la deuxième fois à sa concurrente finnoise F-Secure, étant donné qu’elle est pratiquement la seule à faire de la protection des smartphones son coeur de métier. G Data déclare qu’elle a détecté de janvier 2009 à aujourd’hui 404.318 nouvelles formes de maliciel (malware), dont 0,024% (95 exemplaires) seulement visaient les téléphones intelligents. Une peccadille quoi.

C’est un peu court, estiment d’autres experts en sécurité. Chaque plate-forme mobile est vulnérable, selon Sergio Alvarez de Recurity Labs. La méthode d’attaque la plus fréquente contre toute plate-forme est le recours à un mail au format html. Et en cette année 2009, on verra apparaître, selon lui, des maliciels plus sophistiqués qui cibleront les smartphones, de sorte que tout un chacun aura besoin en fin de compte d’un logiciel antivirus. Pour McAfee, le niveau de sécurisation sur un smartphone est comparable à Windows 95. Donc si l’on parvient à installer un maliciel sur un téléphone intelligent, par exemple via le navigateur, on peut lancer de puissantes attaques.

Et voilà comment, avec des messages à double sens de ce genre, il ne reste plus qu’une seule option à l’utilisateur d’un smartphone: se faire plumer. Le seul choix qu’il ait? Par un pirate ou un vendeur roublard. La question est alors surtout de savoir quel est le meilleur des deux maux?

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