Vers une fusion entre câblos wallons

Altice et Telenet ne seraient plus en lice dans le dossier de cession du “club des huit”. Ale-Brutélé fait désormais figure de grand favori.

De Standaard révèle ce matin que Telenet n’est plus dans la course au rachat du “club des huit” câblos wallons. L’opérateur flamand aurait été écarté en raison de la présence dans son actionnariat de l’américaine Liberty et d’Electrabel, soit deux acteurs “externes” et donc moins contrôlables qui présenteraient à terme un risque potentiel de mainmise stratégique. Telenet n’a pas voulu confirmer cette information “officieuse”, précisant qu’aucune décision officielle n’a encore été prise. Celle-ci ne devrait pas tomber avant la tenue des prochaines élections communales le 8 octobre.Divers journaux pointent que le câblo-distributeur Altice, propriété du groupe d’investissement britannique Cinven et qui opère chez nous sous la marque Coditel, est également hors course en raison d’une offre de rachat jugée insuffisante. Altice (Coditel) n’a pas non plus fait de commentaire, tant que la procédure officielle n’est pas finalisée.Ale-Brutélé va encore être soumis à une série de questions et devra apporter une série de garanties, surtout financières, au cours des prochaines semaines, mais fait donc désormais figure de grand favori. Sur ce point, l’Ale-Brutélé devra prouver que certaines sociétés publiques d’investissement qu’elle a présentées comme grands argentiers sont effectivement prêtes à tenir ce rôle.Quoi qu’il en soit, les vendeurs semblent donc vouloir préférer l’option d’un mariage entre Wallons, qui conservera un fort ancrage public (“politique”, dirons certains), plutôt qu’une alliance avec un acteur industriel privé.Ensemble, ALE-Brutélé (qui se prépare à lancer son offre Triple Play sous la marque Voo) et le “club” des huit desserveraient quelque 1,6 million de ménages en Wallonie et à Bruxelles.

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