Vasco s’empare de Risk IDS

Guy Kindermans Rédacteur de Data News

Vasco rachète l’entreprise britannique Risk IDS Ltd, afin d’étendre encore sa gamme de produits de détection de fraudes en temps réel.

Vasco rachète l’entreprise britannique Risk IDS Ltd, afin d’étendre encore sa gamme de produits de détection de fraudes en temps réel.

En s’emparant de la britannique Risk IDS, le spécialiste en sécurité et en authentification Vasco Data Security Int. acquiert une technologie permettant de proposer aux banques une solution d’authentification ‘basée risque’, notamment en combinaison avec DigiPass de Vasco. Un système d’authentification ‘basée risque’ tient compte de différents éléments comme l’emplacement du demandeur d’une transaction, le type et la configuration de l’appareil d’où provient la demande, la valeur du montant, etc. En combinaison avec les modèles adéquats et une politique décisionnelle, le système peut exiger en temps réel des étapes d’authentification complémentaires, comme l’utilisation d’un mot de passe unique. Risk IDS propose à cette fin tous les composants requis, tels un moteur décisionnel, un moteur de flux de travail (avec environnement de développement graphique) et une analytique décisionnelle (pour la mise en oeuvre des modèles nécessaires).

T. Kendall Hunt, CEO et président de Vasco, affirme qu’avec ce rachat, Vasco “va aider ses clients à garder une longueur d’avance sur les attaques toujours plus sophistiquées de bandes de pirates bien organisées exploitant des trajets d’attaque toujours inédits.” Pour Risk IDS, cela permettra de supporter un plus grand groupe de clients sur le plan du développement de ses produits, selon Richard Churchman, managing consultant et fondateur de Risk IDS. Les modalités du rachat n’ont pas été communiquées, mais l’on prévoit par contre le passage de personnes-clés de Risk IDS vers Vasco.

Outre son système d’authentification ‘risk based’, Risk IDS possède également de l’expérience dans des solutions permettant d’éviter la fraude en e-commerce, de contrôle des risques dans le domaine du crédit et des pratiques d’anti-blanchiment, ainsi que pour empêcher l’utilisation frauduleuse de cartes. C’est ainsi que pour ce dernier point, l’entreprise présenta en 2007 un élément ‘free open source’ en combinaison avec des produits d’Oracle. A l’époque, Churchman oeuvrait en tant que lead developer.

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