Vandeurzen explicite la politique IT de la Justice

Après diverses informations relatives à ‘Phenix-bis’, un projet quelque peu plus modeste d’informatisation des tribunaux belges, le ministre Jo Vandeurzen a expliqué plus en profondeur les plans informatiques dans le cadre de sa politique de la Justice.

Après diverses informations relatives à ‘Phenix-bis’, un projet quelque peu plus modeste d’informatisation des tribunaux belges, le ministre Jo Vandeurzen a expliqué plus en profondeur les plans informatiques dans le cadre de sa politique de la Justice.

“L’informatisation de la Justice est une priorité. L’importance d’un système informatique intégré ne peut être sous-estimée. Dans le passé, plusieurs tentatives ont déjà été effectuées, sans grand résultat”, peut-on lire dans l’introduction du chapitre consacré à l’informatique à la Justice de la déclaration détaillant la politique que va suivre Vandeurzen. Précédemment dans ce même texte, il avait déjà souligné cette position en évoquant une augmentation budgétaire pour l’informatique de 8,9 millions d’euros.

‘Phenix-bis’, qui est en fait une mise à niveau de l’application Mammouth existante, avait préalablement déjà fait l’objet d’un budget de 36 millions d’euros. “Un projet pilote est actuellement en cours dans les justices de paix de Torhout et Charleroi. Les premiers résultats de l’évaluation sont particulièrement positifs. 10 autres sites de test succéderont à Torhout et à Charleroi. Ce n’est qu’au terme de l’évaluation de ceux-ci que débutera réellement le déploiement de ce logiciel dans les 218 autres justices de paix de notre pays.” Suivront alors les tribunaux de police et les parquets de police, ainsi que les parquets et tribunaux de première instance. Tout devrait être opérationnel fin 2010.

Avec les 9 millions d’euros supplémentaires, il faudra améliorer encore et adapter entre autres ‘Surtap’, un logiciel à destination des tribunaux d’application des peines, qui date d’1 an. De même, il conviendra de moderniser en urgence l’informatique de base de la direction générale des maisons de justice, en particulier le programme ‘Sipar’ qui doit aussi être rendu compatible avec les autres systèmes informatiques du pénal.

Autres nouveautésAprès avoir adapté le logiciel de base, il faudra aussi s’atteler à quelques nouveaux projets, et ce même si les priorités n’ont pas encore été décidées. Les options possibles sont légion, peut-on lire: “Conjointement avec le comité de gestion, la cellule stratégique de la Justice axera le fonctionnement de ce comité sur un trajet informatique performant, comme sur la gestion et la conservation des dossiers judiciaires, l’introduction d’un rôle national ou la création d’une banque de données pour la Justice. Des statistiques sur le fonctionnement de l’ordre judiciaire sont aussi nécessaires. En outre, il convient de prévoir un répertoire central des adresses électroniques judiciaires, accessible aux membres de la Justice et aux collaborateurs des tribunaux.”

L’on prépare également une banque de données interne pour la diffusion des décisions de Justice importantes, ainsi qu’un tableau de code uniforme, structuré et actualisé.

Pour tous ces projets d’envergure, Vandeurzen a prévu aussi une date butoir ambitieuse: “Le moment fort de ce trajet est prévu le 1er janvier 2011, lorsque la nouvelle réglementation entrera en vigueur.”

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