Van Quickenborne inquiet à propos du ‘magasin de briques’ pour les commerçants internet

Le ministre de l’entreprise, Vincent Van Quickenborne, s’inquiète d’une révision par la Commission européenne des règles en matière de fusions verticales. L’e-commerce pourrait être la victime de cette révision qui pourrait contraindre les petits commerçant sur internet à posséder aussi un véritable ‘magasin de briques’.

Le ministre de l’entreprise, Vincent Van Quickenborne, s’inquiète d’une révision par la Commission européenne des règles en matière de fusions verticales. L’e-commerce pourrait être la victime de cette révision qui pourrait contraindre les petits commerçant sur internet à posséder aussi un véritable ‘magasin de briques’.

Les fusions verticales sont des accords passés entre divers acteurs d’une même chaîne de distribution. Ces fusions peuvent aisément nuire aux règles européennes, mais pour stimuler le commerce, la Commission européenne a créé, il y a dix ans, certaines exceptions pour ces entreprises. Ce sont ces exceptions qui sont actuellement examinées et peut-être révisées.

Selon certains médias, avec les nouvelles règles, certaines marques pourraient exiger de leurs vendeurs qu’ils disposent d’une boutique bien réelle. Un petit négociant sur internet pourrait ainsi se voir refuser de vendre ses produits, aussi longtemps qu’il ne possède pas un ‘magasin de briques’ (comprenez physique).

En marge d’un conseil ministériel, Van Quickenborne craint que cette évolution ne soit néfaste pour le secteur du commerce sur internet et surtout pour les commerçants qui ne disposent pas (encore) de beaucoup de moyens. Des entreprises comme eBay et Amazon ont elles aussi déjà exprimé leur mécontentement.

La Commission devrait prendre une décision en la matière d’ici le mois de mai.

Source: Belga

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