Uniquement des bugs 2010 étrangers pour l’instant !

Outre les cartes de banque allemandes, Symantec et Microsoft souffrent aussi de ce qu’on appelle le bug 2010. Chez nous, c’est provisoirement le calme plat.

Outre les cartes de banque allemandes, Symantec et Microsoft souffrent aussi de ce qu’on appelle le bug 2010. Chez nous, c’est provisoirement le calme plat.

Après la panique causée par le bug de l’an 2000, voici à présent que l’an 2010 cause des problèmes à quelques systèmes ICT. Nous vous avons déjà parlé [des 30 millions de cartes de banque allemandes bloquées] du fait que le logiciel ne reconnaît pas l’année 2010. Mais des problèmes se manifestent aussi dans d’autres organisations.

C’est ainsi qu’il y a eu des problèmes de transactions par carte à la Bank of Queensland australienne. Là, la plupart des terminaux pensaient… que l’on était en 2016 et que donc beaucoup de cartes de crédit avaient expiré. Un bug comparable a été enregistré chez Microsoft. Les utilisateurs de Windows Mobile (des versions 6.1 et 6.5) ont indiqué que leurs SMS étaient subitement datés de l’année 2016. Pour les progiciels de SAP, on était soudainement en2100 plutôt qu’en 2010.

Symantec a vu qualifiées de datées ses mises à jour d’Endpoint Protection Manager, exécutées après le 31 décembre 2009. Dans l’attente d’une solution, Symantec donne par conséquent provisoirement la date du 31 décembre 2009 à toutes ses mises à jour. Et le filtre anti-spam open source SpamAssassin a bloqué d’innombrables courriels dans le monde entier aux premières heures de 2010.

Aucun problème typiquement belge n’a pour l’instant été signalé. Tant Frank Robben (de Smals et de la banque-carrefour de la sécurité sociale) que Peter Strickx (de Fedict) indiquent ne pas avoir enregistré de problèmes sur leurs systèmes. Chez Febelfin, on déclare également qu’il n’est pas question d’un bug 2010 touchant les banques ou les cartes de banque.

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