Unification du câble wallon

Le ‘club des huit’ câbleurs wallons qui était en vente, fera quasi certainement partie du groupe Ale et Brutélé. La flamande Telenet et la luxembourgeoise Altice rentrent en effet dans leurs pénates.

Le dossier du câble wallon entre enfin dans la ligne droite: les huit câbleurs wallons (les sept intercommunales mixtes et Ideatel) entament des négociations de reprise exclusives avec le groupe Ale-Brutélé, qui couvre l’autre moitié du paysage du câble wallon avec la marque commune ‘Voo’. Le rachat engendrerait une câblo-entreprise s’étalant sur quasiment toute la Belgique francophone, avec plus d’1,3 million de clients. Seule Telenet fait mieux en Belgique avec plus d’1,6 million de clients.Ces derniers mois, tout indiquait, en ce compris le caractère politique du dossier, que les câbleurs wallons resteraient dans des mains wallonnes. Le groupe Ale-Brutélé avait par ailleurs aussi fait la meilleure offre de reprise avec 475 millions d’euros, sans offrir pour autant, jusque tout récemment, de garanties définitives. Dexia et Fortis désireraient à présent monter aux créneaux.Selon le journal De Tijd, le premier défi qui se pose à Ale et Brutélé est de réaliser leur fusion. Ce n’est qu’ensuite que pourra débuter l’opération d’intégration des huit câbleurs repris. Néanmoins, la marque ‘Voo’ commune à Ale et Brutélé pourrait être rapidement déployée dans toute la Belgique francophone après le rachat. “Si nous pouvons racheter les 8 autres câbleurs, nous aurons besoin de 4 à 6 mois pour y lancer aussi l’offre commerciale de Voo”, a déclaré le directeur général de Brutélé, Jean-Micel Adant, lors du lancement de Voo, le mois dernier.

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