Une super-batterie au graphène est annoncée

Guy Kindermans Rédacteur de Data News

En Australie, l’on développe actuellement une batterie sur base de graphène, qui promet tout à la fois une haute tension et une longue autonomie.

Le graphène est ce produit carbone ‘miraculeux’ (cf. le Data News ICT Guide 2013), qui affiche en laboratoire des caractéristiques électriques et électroniques étonnantes. D’une part, il autorise une haute tension, comme dans un condensateur (qui offre pendant un court instant un niveau énergétique élevé), mais peut aussi fournir de l’énergie durant une longue période, comme dans une batterie.

A l’université de Monash, en Australie, l’on a à présent mis au point un procédé de production comparable à celui du papier pour un type de graphène (sous forme de gel http://www.monash.edu.au/assets/pdf/industry/11p-721-advanced-technology-flyers-graphene.pdf ) qui serait utilisable dans des batteries. Concrètement, de l’oxyde de graphite en flocons est dissout dans une solution d’hydrazine et d’ammoniaque, après quoi l’on y ajoute un électrolyte et un solvant. Lorsque ce dernier s’évapore, de fines couches de graphène et d’électrolyte sont transformées en grande feuilles, comme c’est le cas du papier.

Celles-ci peuvent ensuite être intégrées à des batteries, où – en raison de la grande superficie sur laquelle l’électrolyte peut agir – elles peuvent stocker autant d’énergie par volume environ qu’une batterie au plomb classique (quasiment 60 watts-heure par litre). La batterie conserverait plus au moins 90 pour cent de sa capacité de stockage après quelque 50.000 cycles de chargement/déchargement, mais aussi au bout de 300 heures d’utilisation.

Selon le professeur Dan Li, en charge de l’équipe universitaire, la recherche est sur le point “de faire le bond du laboratoire vers le développement commercial”.

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