Une puce d’Imec dans l’espace

Deux satellites ont été lancés cette nuit de la base aérospatiale américaine de Cap Canaveral. A leur bord, on trouve des instruments de mesure dont la puce a été conçue dans le centre louvaniste de recherches en nano-électronique et en nanotechnologie Imec.

Les deux satellites lancés intègrent divers appareils d’expérimentation, dont deux télescopes de charge fabriqués par l’université de Kiel et par l’agence spatiale européenne ESA. Les télescopes renferment une puce conçue par Imec à la demande de l’ESA. La tâche précise de la puce Imec est de filtrer et amplifier les signaux mesurés par les télescopes.Tout cela fait partie de la mission Stereo de l’agence spatiale américaine NASA. Les résultats des mesures devraient permettre d’accroître la sécurité des astronautes et de l’équipement dans l’espace.Ce qu’on appelle en jargon des “coronal mass ejections” se manifestent en effet régulièrement en provenance de l’atmosphère du soleil. Il s’agit d’énormes éclats capables de libérer jusqu’à dix milliards de tonnes de charge. Ces nuages de charge peuvent se déplacer dans l’espace à des vitesses pouvant atteindre 1,6 million de kilomètres à l’heure. Lorsqu’ils entrent en contact avec l’atmosphère d’une planète, cela engendre des tempêtes magnétiques interplanétaires. Celles-ci peuvent provoquer des pannes de courant et de sérieux dommages électriques aux satellites et aux autres engins en orbite autour de la Terre. Les tempêtes magnétiques sont également dangereuses pour les astronautes. Le projet Stereo de la NASA doit aider à mieux comprendre le mécanisme de formation de ces tempêtes afin d’être à même, par la suite, de les prévoir et de les cartographier.

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