Une perte de chiffre d’affaires pour la division ‘enterprise’ de Belgacom

Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

Au cours du premier trimestre, le chiffre d’affaires de Belgacom est demeuré assez stable, même si sa division ‘enterprise’ a de nouveau essuyé une perte de chiffre d’affaires de 4,4%.

Sur l’ensemble du premier trimestre de l’année, Belgacom a enregistré un chiffre d’affaires d’1,59 milliard d’euros, ce qui représente un recul quasi négligeable de 0,1% sur une base annuelle. Les résultats répondent ainsi aux attentes, et les prévisions annuelles sont confirmées.

Au premier trimestre, Belgacom a accueilli 26.000 clients supplémentaires pour Belgacom TV, ce qui en porte le total à 1,4 million, alors que le nombre de lignes internet fixes a également crû de 10.000 unités supplémentaires pour s’établir à quasiment 1,65 million. Les ‘packs’ continuent à bien se comporter également avec de nouveau 22.000 ‘packs multiplay’ en plus.

Les lignes vocales fixes ont, elles, connu un nouveau recul de 44.000 unités, mais il subsiste quand même encore et toujours plus de 3 millions de clients qui téléphonent via une ligne fixe. Le nombre de connexions mobiles a enregistré une diminution nette de 52.000 unités suite à l’offensive King & Kong de Telenet et ce, même si Belgacom déclare que le ‘postpaid’ repart aujourd’hui de plus belle à la hausse. En tout, Belgacom a accueilli au premier trimestre 61.000 nouveaux clients ‘postpaid’, alors que 113.000 clients ‘prepaid’ ont refermé la porte derrière eux.

‘Enterprise Business Unit’

La division ‘carrier’ internationale BICS continue à se distinguer: son chiffre d’affaires a en effet une fois encore progressé de 9,1% à 35 millions d’euros. Voilà qui compense en grande partie le recul du chiffre d’affaires de la ‘consumer business unit’ (-4,2%) et de l”enterprise business unit’ (EBU) (-4,4%). Pour expliquer ces rentrées moindres de l’EBU, Belgacom invoque la plus forte pression exercée sur les revenus mobiles en raison d’une “volatilité accrue sur le marché business”. Le volet mobile de l’EBU régresse en effet de 13,6 pour cent, même si cela est dû évidemment aussi à la régularisation avec notamment une limite imposée aux tarifs d’itinérance de données. L’EBU a du reste accueilli en net 30.000 nouvelles cartes mobiles.

Quant aux revenus tirés purement de l’ICT, ils ont bien progressé avec plus 4,2%. “Une solide croissance malgré le contexte économique défavorable”, peut-on lire dans le rapport annuel. L’EBU se concentre sur les activités ICT à marge supérieure et continue à scinder ses services et produits afin d’améliorer encore la marge ICT.

Globalement, le bénéfice net de Belgacom a continué à reculer de 14 pour cent à 171 millions d’euros au premier trimestre. Il faut enfin encore observer que le cash flow s’est réduit de moitié vis-à-vis de 2012 à 89 millions d’euros: une conséquence des investissements dans le réseau 4G, mais aussi de l’indexation salariale.

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