Une montre connectée, destinée à offrir un avenir à Fitbit

La montre connectée Ionic de Fitbit © Fitbit
Els Bellens

Avec l’Ionic, Fitbit, surtout connue pour ses bracelets fitness, lance sa première véritable montre intelligente ou connectée. Fitbit espère avec celle-ci pouvoir rivaliser avec l’Apple Watch et redevenir, du moins elle l’espère, le numéro un mondial des wearables.

L’Ionic sera commercialisée à partir de lundi sur le site web de Fitbit et devrait coûter 349 euros. Cette montre connectée est étanche jusqu’à une profondeur de cinquante mètres et répond à ce qu’on peut attendre de Fitbit: elle tient à jour vos pas, elle calcule vos activités sportives, de même que la durée de votre sommeil et du temps que vous passez débout, et enregistre votre rythme cardiaque. La nouveauté, c’est qu’elle tient aussi compte de votre comportement de nageur.

Comme il s’agit d’une véritable montre connectée, elle ne s’arrête pas là. Vous pourrez y stocker de la musique et prévoir des listes de chansons pour vos séances de jogging. Elle supporte aussi le paiement sans contact et accepte plusieurs applis. L’appli cycliste Strava par exemple y est déjà préinstallée, alors que de nouvelles applis peuvent être téléchargées du magasin ad hoc de Fitbit. Fitbit a opté pour son propre système d’exploitation. A l’avenir, tous les produits du groupe tourneront du reste sur Fitbit OS.

Regagner des parts de marché

Cette montre intelligente est le point d’orgue de la stratégie de Fitbit. Elle a nécessité des années de recherche, ainsi que des rachats, dont celui du pionnier de ce genre de produit Pebble et de la petite entreprise de paiements Coin. A l’origine, l’objectif était de lancer l’Ionic au printemps, mais Fitbit sembla connaître des problèmes de déploiement. C’est ainsi que les développeurs d’applis n’étaient pas directement convaincus par le nouveau système d’exploitation.

La montre connectée (assez chère) représente en outre un fameux pari du fait qu’avec elle, Fitbit va concurrencer rien moins que Samsung et Apple. Pour l’entreprise, il s’agit peut-être là d’un défi plus intéressant à relever qu’une concurrence sur le prix à la base du marché, où des entreprises chinoises telles Xiaomi proposent des appareils fitness à quinze dollars.

Le marché des wearables a par ailleurs dépassé son point haut depuis un petit temps déjà, ce qui fait, aux dires du CEO James Park, que l’entreprise doit se diversifier pour survivre. Rien qu’avec les bracelets fitness, Fitbit n’y arrivera pas, selon lui. Il entend aussi transformer sa firme en un groupe proposant des solutions numériques au secteur médical. En plus de l’Ionic, Fitbit a également lancé l’Aria 2, une nouvelle balance intelligente.

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