Une ‘carte vierge’ temporaire en cas de perte de l’eID

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Fedict entend lancer une sorte de ‘carte vierge’ temporaire, si quelqu’un devait perdre son eID, et ce pour éviter tout problème d’accès à certaines applications, tant au domicile qu’au travail.

Fedict entend lancer une sorte de ‘carte vierge’ temporaire, si quelqu’un devait perdre son eID, et ce pour éviter tout problème d’accès à certaines applications, tant au domicile qu’au travail.

Aujourd’hui que chaque Belge est en possession d’une carte d’identité électronique (eID), Fedict entame la deuxième phase en la matière en faisant suivre trois cahiers des charges relatifs à de nouveaux projets.

L’un d’eux porte sur une espèce de ‘jeton provisoire’, en l’occurrence une ‘carte vierge’ avec les certificats nécessaires, qui permet un accès temporaire à une application en cas de perte de l’eID. Comme l’eID, tant au sein qu’à l’extérieur des pouvoirs publics, est toujours davantage utilisée à des fins d’authentification lors d’un enregistrement web et pour diverses applications, un problème se pose en cas de perte. La carte vierge devrait constituer une solution temporaire. Elle ne servirait évidemment pas de substitut au document d’identité.

Un autre cahier des charges concerne la maintenance du middleware eID, à savoir le logiciel qui règle la communication entre un lecteur d’eID et un ordinateur. Pour sa maintenance, Fedict a jusqu’à présent conclu des contrats à long terme. Il opte désormais pour une nouvelle approche prévoyant l’intervention de développeurs à plus brève échéance. Ce faisant, il sera possible de réagir plus vite et de mieux contrôler la qualité et le service.

Fedict entend aussi automatiser et standardiser le traitement des certificats des serveurs. Actuellement, quelque 75 demandes par mois sont traitées, ce qui représente quelque 30 heures de travail pour le Service Desk de Fedict. L’on s’attend cependant à ce que ce nombre croisse pour dépasser les 1.000 par mois, rien que dans le cadre des projets eHealth. Annuellement, il est probable qu’on doive traiter 15.000 demandes environ. Sans automatisation, cela exigerait 500 heures de travail par mois.

Les cahiers de charges pour ces projets seront adjugés cette année encore.

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