Un système de sécurité ‘inviolable’ craqué par des Belges

Cosic, un département de recherche de la KU Leuven en charge de la sécurité électronique, a réussi à décrypter ‘KeeLoq’, une clé codée populaire pour les systèmes antivol des voitures.

Cosic, un département de recherche de la KU Leuven en charge de la sécurité électronique, a réussi à décrypter ‘KeeLoq’, une clé codée populaire pour les systèmes antivol des voitures.

KeeLoq, conçue par l’entreprise américaine Microchip Technology, est utilisée entre autres par Fiat, General Motors (propriétaire d’Opel et Saab notamment), Honda, Toyota, Volvo et Volkswagen. La clé est intégrée à une puce incorporée à la télécommande qui permet au conducteur d’activer le verrouillage central et le système antivol.

Chaque télécommande contient une clé codée unique offrant 18 trillions de combinaisons. 100 ordinateurs mettraient normalement des dizaines d’années pour la craquer, selon une étude étrangère précédente.

Cosic a collaboré avec le département des sciences informatiques de Technion (Israel Institute of Technology) et de l’Hebrew University of Jerusalem. Belges et Israéliens ont développé après quelques mois de recherche un logiciel capable de décrypter sans fil le code de la puce via un appareil situé à courte distance (par exemple si la télécommande se trouve sur une table ou dans une poche). Le logiciel aurait pour cela besoin de moins d’une journée, selon La Dernière Heure.

Les scientifiques louvanistes veulent ainsi démontrer que le système KeeLoq n’est pas aussi sûr qu’on le prétend. Les résultats ont été présentés, hier, lors de Crypto, une conférence internationale portant sur la cryptologie à l’Université de Californie à Santa Barbara. Le développeur de KeeLoq, Microchip Technology, s’est refusé à tout commentaire.

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