Un site web factice attire l’attention des jeunes sur les dangers du respect de la vie privée sur le net

Le centre d’études et d’informations de l’organisation des consommateurs (CRIOC) a créé un site web factice pour démontrer combien les jeunes peuvent aisément fournir des données privées sur l’internet. L’organisation a en effet, sous de faux prétextes, tenté de subtiliser à de jeunes surfeurs leurs données personnelles, ainsi que les adresses e-mail de leurs amis. En une dizaine de jours, 7.200 jeunes sont tombés dans ce piège, et ce nombre ne fait que croître jour après jour, selon le CRIOC.

Le centre d’études et d’informations de l’organisation des consommateurs (CRIOC) a créé un site web factice pour démontrer combien les jeunes peuvent aisément fournir des données privées sur l’internet. L’organisation a en effet, sous de faux prétextes, tenté de subtiliser à de jeunes surfeurs leurs données personnelles, ainsi que les adresses e-mail de leurs amis. En une dizaine de jours, 7.200 jeunes sont tombés dans ce piège, et ce nombre ne fait que croître jour après jour, selon le CRIOC.

“Quiconque surfe sur le site web www.celbel.be, se voit proposer une offre ‘trop belle pour être honnête’: n’importe quel jeune de moins de 21 ans peut téléphoner et envoyer des SMS pendant un an sans limite et sans devoir débourser le moindre cent. Pour cela, il lui suffit d’entrer ses données personnelles et d’inviter plusieurs de ses amis à bénéficier également de cette offre “fantastique”. Au terme du procédé, c’est évidemment la douche froide, et le jeune est alors orienté vers le site web www.web4me.be contenant des informations utiles à propos du respect (ou plutôt du non-respect!) de la vie privée sur l’internet”, explique le centre d’études.

Le CRIOC a lancé ce site web le 1er avril. L’initiative, qui a pour cadre le European Safer Internet Program, est due au fait que les jeunes ne sont pas toujours conscients des risques qu’ils prennent sur le net. L’un des problèmes les plus fréquents est le manque de confidentialité. Selon le CRIOC, une étude démontre ainsi que pas moins de 85 pour cent des sites web pour jeunes ne respectent pas la législation en matière de respect de la vie privée.

“Aussi longtemps que ce site web attire beaucoup de visiteurs, l’action se poursuivra”, explique Bram De Saedeleer, attaché de presse au CRIOC.

Source: Belga

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