Un service d’études flamand redéfinit la fracture numérique

Le service d’études du gouvernement flamand estime que le problème de l’accès à l’IT fait à présent place à celui de son utilisation. En d’autres mots, la Flandre introduit une nouvelle définition du phénomène.

Le service d’études du gouvernement flamand estime que le problème de l’accès à l’IT fait à présent place à celui de son utilisation. En d’autres mots, la Flandre introduit une nouvelle définition du phénomène.

Les choses s’améliorent progressivement au niveau de la fracture numérique en Flandre. Du moins, c’est ce que nous en concluons sur base de la définition courante du terme. En 2006, quasiment 7 Flamands sur 10 (68 pour cent) possédaient un PC à la maison, ce qui représente une hausse de 15 pour cent en comparaison avec 2001. Le nombre d’utilisateurs internet, lui, a nettement crû pour atteindre 62 pour cent de la population flamande.

Une information moins réjouissante, c’est que ce sont encore et toujours les mêmes couches de la population qui accusent le plus grand retard: les séniors, les chômeurs, les personnes de formation inférieure, ainsi que les ménages à faibles revenus. Chez les chômeurs, par exemple, moins de 50 pour cent possèdent un PC.

Le service d’études du gouvernement flamand a trouvé une nouvelle définition à la notion de ‘fracture numérique’, à savoir la façon dont les gens utilisent l’IT. Il a observé que les groupes désavantagés n’utilisent pas l’internet et leur PC pour des “applications IT de pointe”. Cette catégorie comprend les sites web d’actualité, les guichets publics numériques, les applications d’e-banking, les cours sur internet, etc. A l’autre bout de la fracture numérique, du moins selon le service d’études flamand, l’on trouve les loisirs, les emplettes via internet, les jeux et l’envoi de messages simples.

De cette étude, Kris Peeters, le ministre-président flamand, conclut, selon l’agence de presse Belga, que les actions de sensibilisation sur l’utilité de l’IT ont porté leurs fruits, mais qu’il faudra en entreprendre d’autres pour stimuler l’utilisation des ordinateurs et de l’internet dans les couches défavorisées, comme par exemple prévoir une formation et une aide afin de surmonter le crainte de l’ordinateur, ainsi qu’un soutien financier lors de l’achat d’un PC.

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