Un nouvel obstacle pour la 4G à Bruxelles

Pieterjan Van Leemputten

L’assouplissement des normes de rayonnement par le gouvernement bruxellois prend à présent une allure différente encore, ce qui fait de nouveau reculer d’un pas la 4G à Bruxelles.

L’assouplissement des normes de rayonnement par le gouvernement bruxellois prend à présent une allure différente encore, ce qui fait de nouveau reculer d’un pas la 4G à Bruxelles.

Cet été, le gouvernement bruxellois annonçait son souhait de mesurer dorénavant le rayonnement de chaque technologie (2G, 3G ou 4G). A cela viendraient s’ajouter des sites d’antennes supplémentaires. Ce n’était pas là la solution rêvée pour les opérateurs, mais cela aurait quand même permis la 4G dans la capitale.

La situation semble aujourd’hui nettement moins sûre. Selon le journal De Tijd, qui a pu consulter le texte élaboré par Evelyne Huytebroeck, ministre bruxelloise de l’environnement, il est à présent question que chaque opérateur fasse l’objet de mesures séparées, mais en additionnant toutes les technologies réseautiques. La norme serait cependant bien élevée à six volts par mètre. La modification aurait des raisons juridiques et techniques.

L’ajustement des plans impacte les ambitions des opérateurs. A De Tijd, Mobistar et Base déclarent qu’ils ne peuvent ainsi pas déployer la 4G. De son côté, Belgacom dispose de davantage d’antennes et s’attend donc à moins de problèmes.

Actuellement, Belgacom et Base proposent la 4G dans notre pays. Les grandes villes sont les premières couvertes, à l’exception de Bruxelles qui reste provisoirement ‘oubliée’ en raison des normes de rayonnement plus strictes qui y sont en vigueur. A partir de cette la fin de l’année, Mobistar effectuera des tests avec la participation de consommateurs en vue de déployer réellement son réseau mobile ultrarapide début 2014.

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