Un nouveau câble sous-marin devrait offrir un meilleur internet à l’Afrique

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Un nouveau câble sous-marin aboutissant en Amérique latine et aux Etats-Unis devrait offrir plus d’internet et de meilleure qualité à l’Afrique. Le câble a comme point de départ l’Angola.

Ce South Atlantic Cable System (SACS), une connexion sous-marine de 6.500 kilomètres de long, reliera Luanda en Angola à Fortaleza au Brésil, où il sera combiné au câble Monet en cours de déploiement et qui reliera São Paulo à Miami aux Etats-Unis.

L’entreprise japonaise NEC, qui déploiera le câble SACS, recherche pour l’instant le meilleur trajet sur les fonds océaniques. Il devrait être opérationnel en 2018.

Le câble le plus puissant à ce jour

Le câble ne profitera pas qu’au seul Angola. A Luanda, le câble SACS rejoindra en effet le West Africa Cable System (WACS), qui relie depuis 2012 l’Afrique du Sud et d’autres pays africains à la Grande-Bretagne.

Le câble SACS sera particulièrement puissant et rapide, le plus puissant en fait jamais déployé pour relier l’Afrique au reste du monde. L’on espère qu’il stimulera l’économie numérique en Afrique.

Directement relié aux Etats-Unis

L’Afrique du Sud et une série de pays d’Afrique occidentale seront désormais directement reliés à l’Amérique latine et aux Etats-Unis. La connexion entre l’Afrique du Sud et les Etats-Unis par exemple, le pays abritant les principales entreprises internet, sera deux fois plus rapide. Aujourd’hui, la connexion avec les Etats-Unis s’effectue via l’Europe.

Pour ce projet SACS, les cinq principaux opérateurs télécoms d’Angola se sont regroupés au sein du consortium Angola Cables, qui participe aussi au déploiement du câble Monet.

L’Angola a jusqu’à présent tiré beaucoup de revenus de son pétrole, mais depuis que les prix du pétrole se sont effondrés, l’économie angolaise connaît de grandes difficultés. En déployant une infrastructure numérique, le pays entend réduire sa dépendance au pétrole.

Un Africain sur cinq

Aujourd’hui, seul un Africain sur cinq a accès à internet. Aucune région dans le monde ne fait pire.

Pourtant, l’Afrique offre pas mal de potentiel numérique. Le nombre de téléphones mobiles y croît de manière ultrarapide. En Afrique du Sud, un tiers des habitants dispose déjà d’un smartphone.

(IPS)

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