Un million d’utilisateurs européen de femtocels en 2012

Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

En 2012, un petit million d’entreprises ouest-européennes utiliseront les femtocells, selon les analystes du cabinet d’études Frost & Sullivan.

En 2012, un petit million d’entreprises ouest-européennes utiliseront les femtocells, selon les analystes du cabinet d’études Frost & Sullivan.

Les femtocells sont de petites stations d’émission et de réception visant à améliorer la portée des téléphones mobiles à l’intérieur des bâtiments et permettant aux utilisateurs d’appeler gratuitement en local. Les analystes ont calculé que le chiffre d’affaires réalisé en Europe sur les femtocells sera quasiment multiplié par neuf en deux ans.

La technologie femtocel en est encore à ses débuts. Quelques fournisseurs télécoms européens, tels Vodafone, O2, Orange et T-Mobile, effectuent des recherches dans le domaine en laboratoire. La première application commerciale des femto-stations interviendra, selon les analystes, au cours du premier semestre de 2010. Avant cela, elles seront mises à disposition de petits groupes d’utilisateurs-tests.

Les analystes ne savent pas quand les premières femtocells apparaîtront sur le marché. Ils s’attendent par contre à ce qu’en 2012, la technologie génère en Europe occidentale un chiffre d’affaires de quasiment 47 millions d’euros. En 2014, on devrait dépasser les 400 millions d’euros, ce qui représenterait une hausse de quelque 850 pour cent.

StandardsLe succès final de la nouvelle technologie dépend en grande partie de la façon dont les appareils seront certifiés. La technologie doit en outre être basée sur des standards industriels largement reconnus, ce qui n’est pas encore le cas. Si ces standards devaient encore se faire attendre plus d’un an, la technologie pourrait se faire rattraper par des systèmes alternatifs, préviennent les analystes. Des coûts de développement et d’achat élevés et la menace que le signal n’interfère sur d’autres réseaux sans fil pourraient aussi constituer des obstacles à l’application à grande échelle de la technologie.

En collaboration avec Computable

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