Un manager de 35 ans à la tête de Nokia Belux

Xavier Bonnier est le nouveau ‘country manager’ de la filiale Belux de Nokia, séparée d’une entité Benelux en avril dernier. Après des épisodes plus ou moins réussis de management finlandais ou néerlandais, c’est un Bruxellois qui déclinera localement la stratégie d’un fabricant de GSM qui cherche un second souffle. Une nomination qui participe d’une volonté “d’être plus proche du marché”, selon Nokia.

Xavier Bonnier est le nouveau ‘country manager’ de la filiale Belux de Nokia, séparée d’une entité Benelux en avril dernier. Après des épisodes plus ou moins réussis de management finlandais ou néerlandais, c’est un Bruxellois qui déclinera localement la stratégie d’un fabricant de GSM qui cherche un second souffle. Une nomination qui participe d’une volonté “d’être plus proche du marché”, selon Nokia.

A 35 ans, Xavier Bonnier, marié et père de trois enfants est sans doute l’une des plus jeunes ‘country managers’ du secteur technologique. Nokia Belux emploie une vingtaine de personnes et fait travailler à peu près autant de consultants externes. Ce diplômé en sciences économiques travaille depuis quatre ans chez Nokia, dont il était “key account manager”. Il a démarré sa carrière chez L’Oréal et est passé ensuite chez Lexmark.

Sa nomination a été annoncée en marge de la grand-messe annuelle Nokia World à Londres. L’énergie de la jeunesse lui sera bien nécessaire pour traduire sur le terrain du marketing et des ventes nationales le virage de Nokia vers les smartphones sur Windows Phone, concrétisé hier par l’annonce de Lumia.

Dire que le moment est “challenging” est un euphémisme. Xavier Bonnier sait que la campagne marketing autour du premier bébé enfanté par Nokia et Microsoft, qui va déferler début 2012, devra être “la meilleure jamais réalisée en Belgique”, qualifiant le Lumia 800 de nouveau “hero device” de la marque.

La nomination de Xavier Bonnier participe d’une volonté de Nokia de prendre davantage de décisions locales quant au lancement précis des produits. “Le principal changement vécu ces huit derniers mois (ndlr : depuis l’annonce de l’alliance avec Microsoft) est notre plus grande réactivité par rapport à la dynamique du marché local.”

Pour le reste, le ‘country manager’ frais émoulu ne dévoilera aucune carte de sa stratégie commerciale, a fortiori sa tactique pour convaincre les opérateurs télécoms de subsidier le futur produit-phare de Nokia. On sait que les ‘packs’ allechants de certains opérateurs peuvent inciter pas mal de Belges à faire leur premier pas vers les smartphones.

“Des négociations sont en cours. Cela reste le choix des opérateurs.” Xavier Bonnier sera également très avare en chiffres sur la situation de Nokia sur le marché belge : “La loyauté des consommateurs belges envers Nokia fait que nous nous portons relativement bien, même si nous sommes sous pression.”

Il lachera quand même que l’appareil Nokia le plus vendu en Belgique est le C3, vendu à environ 100 euros. La marge de progression pour une montée en gamme vers un Lumia à 500 euros est donc énorme.

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