Un juge américain rejette la plainte à l’encontre d’Imec

L’action engagée par la société américaine Rose Research à l’encontre du centre de recherche Imec à Louvain a été écartée. La demande de dommages et intérêts a en effet été rejetée.

En 1998, Rose Research de Dallas avait souscrit une licence pour la technologie d’interconnexion optique issue d’une collaboration de recherche entre Imec et la VUB. Les produits créés par Rose Research à partir de cette technologie se vendaient mal. Les actionnaires de l’entreprise ont donc voulu, dans un premier temps, répercuter les millions de dollars de dommages et intérêts sur la direction de l’entreprise.Le Professeur Roger Vounckx de la VUB travaillait à l’époque comme CTO chez Rose Research et soutenait déjà depuis des années la réalisation scientifique de la collaboration plus large entre Imec et la VUB. Les actionnaires de Rose Research ont déclaré qu’ils ne savaient pas exactement en quelle qualité le professeur agissait et ont finalement tenté de [rendre Imec responsable] du rendement insuffisant des technologies qu’ils souhaitaient commercialiser.Le juge et le jury populaire de Dallas donnent à présent tort aux Américains. “La licence a, comme c’est généralement le cas dans un centre de recherche comme Imec, été octroyée sans la moindre garantie quant à l’applicabilité industrielle de la technologie. Le développement de produits incombe en effet toujours au partenaire industriel”, souligne Imec. “Rose Research ne devait payer que pour la licence si elle réussissait à commercialiser la technologie avec succès.”Le juge et le jury populaire ont jugé qu’Imec n’avait peut-être pas été assez claire lors de la présentation de sa relation avec la VUB, mais ils ont également déclaré que cela ne pouvait pas avoir nui aux intérêts des actionnaires de Rose Research.

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