Un filtre internet chinois basé sur du code volé?

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Le filtre internet chinois ‘Barrière Verte’, destiné notamment à passer au crible le contenu internet dans les bâtiments publics chinois, serait basé sur du code dérobé à une entreprise américaine. Cette question fera l’objet d’un procès et représente ainsi déjà l’une principale affaires de piratage logiciel de l’histoire. Il a fallu plus d’un an et demi pour que Solid Oak, producteur du logiciel de filtrage ‘CyberSitter’, annonce que le filtre internet chinois ‘Barrière Verte’ est basé sur du code qu’on lui avait volé. Cet aveu, qui va finalement déboucher sur un procès, est la conséquence de la décision d’un juge californien qui a rejeté un courrier de protestation de l’ambassade chinoise en guise de réaction officielle. Voilà ce qu’on peut lire sur le site américain PCmag.com.

Le filtre internet chinois ‘Barrière Verte’, destiné notamment à passer au crible le contenu internet dans les bâtiments publics chinois, serait basé sur du code dérobé à une entreprise américaine. Cette question fera l’objet d’un procès et représente ainsi déjà l’une principale affaires de piratage logiciel de l’histoire.

Il a fallu plus d’un an et demi pour que Solid Oak, producteur du logiciel de filtrage ‘CyberSitter’, annonce que le filtre internet chinois ‘Barrière Verte’ est basé sur du code qu’on lui avait volé. Cet aveu, qui va finalement déboucher sur un procès, est la conséquence de la décision d’un juge californien qui a rejeté un courrier de protestation de l’ambassade chinoise en guise de réaction officielle. Voilà ce qu’on peut lire sur le site américain PCmag.com.

Résultat: le prochain démarrage du procès intenté par Solid Oak à l’encontre des autorités chinoises, mais aussi d’entreprises telles Zhengzhou Jinhui Computer System Engineering Ltd., Beijing Dazheng Human Language Technology Academy Ltd., ainsi que des fabricants de PC Sony, Lenovo, Acer, Asustek, BenQ et Haier. Solid Oak exige des dommages et intérêts d’un montant de 2,3 milliards de dollars.

Le fait que des fabricants de PC soient impliqués dans cette affaire, est dû au fait qu’en tant qu’OEM, ils ont accepté que le logiciel ‘Barrière Verte’ soit installé sur leurs produits. La Chine voulait en effet que le logiciel en question soit obligatoirement intégré à tous les PC vendus sur son territoire. Ce fut ensuite provisoirement limité aux PC utilisés dans les bâtiments publics. Selon Solid Oak, le logiciel incriminé équipait 53 millions de PC déjà en juin 2009. Il avait aussi déjà été téléchargé à 3,27 millions de reprises.

Le procès devrait démarrer l’année prochaine.

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