Un étudiant de Louvain développe un ‘drone-ambulance’

© TU Delft
Michael Ilegems Responsable musique Knack Focus

Dans le cadre de son projet de fin d’études d’ingénieur, un Louvaniste de 23 ans a mis au point un ‘drone-ambulance’ destiné à aider à sauver plus rapidement la vie de patients cardiaques, de personnes qui se noient et de diabétiques que les services de secours existants.

Il s’agit d’un petit avion jaune fluo sans pilote capable d’intervenir immédiatement et de manière autonome, dès que quelqu’un appelle le numéro d’urgence 112, selon son inventeur Alec Momont (23 ans) dans le journal Het Laatste Nieuws.

GPS, connexions vidéo + son et défibrillateur embarqués

Le drone – qui pèse 4 kilos et peut atteindre une vitesse de 100 kilomètres/heure environ – dispose d’un GPS (pour repérer l’emplacement de la victime au moyen du signal du GSM de la personne qui appelle), des connexions vidéo et son (permettant à un secouriste de donner des instructions à partir d’un central à quelqu’un proche du patient) et un défibrillateur (grâce auquel le drone peut relancer le coeur d’un patient au moyen d’une secousse électrique).

L’on pourrait aussi équiper à l’avenir le drone d’une bouée gonflable, d’un masque respiratoire ou d’une seringue d’insuline, afin de pouvoir sauver des personnes qui se noient, des victimes de brûlures et des diabétiques, explique encore Momont à Het Laatste Nieuws.

15.000 euros par drone

Le petit avion possède à présent une portée de 12 kilomètres carrés, mais en mettant au point un réseau de bornes de recharge – sur lesquelles il pourrait reposer en période de non-intervention – dans toute la Belgique, les chances de survie de l’ensemble des personnes vivant sur notre territoire pourraient croître, estime Momont.

Alors que les services de secours ont besoin en moyenne de quelque 10 minutes pour atteindre un patient, le ‘drone-ambulance’ pourrait y arriver endéans la minute, à en croire Momont. Le Louvaniste considère ce drone comme un instrument supplémentaire pour les services d’urgence. Il évalue les coûts à quelque 15.000 euros par drone.

Une réalité d’ici cinq ans?

Pour son projet de fin d’études, Momont a reçu le soutien de l’organisation Living Tomorrow et de l’UZ Gent. L’hôpital universitaire gantois est intéressé par l’utilisation du ‘drone-ambulance’.

Le problème, c’est que les vols des drones sont actuellement encore et toujours interdits dans notre pays. Même si la direction générale du transport aérien a déjà annoncé vouloir adapter la législation afin d’autoriser d’ici un à deux ans en Belgique les drones conçus pour sauver des vies, toujours selon Alec Momont, qui déclare sereinement que des tests pourront bientôt être effectués avec de véritables patients, dans l’optique de l’introduction des drones ‘d’ici cinq ans’.

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