Uber va contrôler ses chauffeurs en permanence

© Christoph Dernbach/dpa
Els Bellens

Uber teste un système permettant un contrôle continu en arrière-plan de ses chauffeurs. Le programme tourne à présent depuis deux semaines dans des lieux spécifiques et a déjà provoqué le licenciement de 25 chauffeurs.

L’objectif du projet est d’améliorer la sécurité des passagers. Pour effectuer les contrôles continus en arrière-plan, le service de taxi collabore avec deux autres entreprises: Appriss et Checkr.

Le système fonctionne comme suit: Checkr prévoit des contrôles en arrière-plan des chauffeurs et examine notamment le casier judiciaire, les registres des délinquants sexuels, ainsi que la liste noire de terroristes suspects. De son côté, Appriss tient en continu à jour les rapports de sécurité des autorités locales. Si un chauffeur est accusé d’avoir perpétré un acte criminel, Appriss transfère cette information à Uber, qui peut ensuite décider de conserver ou non la personne en question à son service. S’il s’avère par la suite que le chauffeur a été blanchi, l’information sera également rapidement relayée vers Uber.

Uber a lancé ce programme, il y a deux semaines, dans certaines régions et a durant cette période déjà licencié 25 chauffeurs considérés comme peu sûrs pour le transport de passagers.

Le programme s’inscrit dans une stratégie plus large de l’entreprise, qui est sérieusement occupée à effectuer un grand nettoyage. Il est vrai qu’Uber a été à quelques reprises déjà critiquée pour la manière laxiste dont elle engage ses chauffeurs. Alors qu’un chauffeur de taxi traditionnel doit répondre à des conditions assez strictes, tel n’était pas le cas jusqu’il y a peu chez Uber, et cela a fait notamment en sorte que l’entreprise a perdu pendant quelque temps sa licence pour opérer à Londres.

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