Twitter ne peut révéler combien de fois il a collaboré avec les autorités

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Pieterjan Van Leemputten

Un juge a interdit à Twitter de faire connaître le nombre de fois que les pouvoirs publics lui ont demandé de leur fournir des informations sur ses utilisateurs.

Twitter estime que la communication de ces chiffres fait partie de la liberté d’expression. Mais un juge américain pense que tel n’est pas le cas car il s’agit pour lui d’informations secrètes. Twitter a cependant le droit de contester le fait que le nombre de demandes des pouvoirs publics concernait bien des informations secrètes.

Révéler la quantité de demandes de renseignements, c’est indiquer le nombre de fois que des services publics, tels le FBI, sollicitent la collaboration de Twitter à propos d’informations sur les utilisateurs du réseau social. Il peut par exemple s’agir de la communication de chats privés ou d’adresses IP d’un utilisateur.

Or des entreprises comme Google et Facebook publient sans aucun problème la fréquence de sollicitation d’une collaboration avec les pouvoirs publics. Mais dans ce cas, il s’agit de données générales du genre ‘entre 0 et 499’. Twitter souhaite pour sa part faire connaître les chiffres exacts et établir aussi une distinction entre FISA, Foreign Intelligence Surveillance Act et ‘national security letters’.

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