“Travailler autrement pour répondre à la crise”

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Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Six employés belges sur dix estiment que ‘travailler autrement’ – postes de travail flexibles, télétravail, utilisation d’outils collaboratifs, … – pourrait être un moyen efficient de combattre la crise économique. Voilà ce qui ressort du quatrième Baromètre ICT de l’entreprise de services IT Getronics. Getronics a chargé Insite Consulting d’interroger 1.536 employés belges. De l’enquête, il apparaît que 9 employés sur 10 pensent que la crise économique a été néfaste pour leur entreprise. 1 employé sur 4 estime en outre que sa carrière souffre de la crise. Comme réponse à cette situation, 60 pour cent des personnes interrogées trouvent leur salut dans ‘le nouveau travail’.

Six employés belges sur dix estiment que ‘travailler autrement’ – postes de travail flexibles, télétravail, utilisation d’outils collaboratifs, … – pourrait être un moyen efficient de combattre la crise économique. Voilà ce qui ressort du quatrième Baromètre ICT de l’entreprise de services IT Getronics.

Getronics a chargé Insite Consulting d’interroger 1.536 employés belges. De l’enquête, il apparaît que 9 employés sur 10 pensent que la crise économique a été néfaste pour leur entreprise. 1 employé sur 4 estime en outre que sa carrière souffre de la crise. Comme réponse à cette situation, 60 pour cent des personnes interrogées trouvent leur salut dans ‘le nouveau travail’.

‘Travailler autrement’ permettrait aux entreprises d’économiser au niveau de l’espace de travail et des coûts de transport, d’attirer du nouveau talent du fait que la distance ne serait plus considérée comme un obstacle, de réduire l’absentéisme et d’améliorer la productivité et l’efficience pour les employeurs.

Selon l’étude effectuée par Getronics, les secteurs ICT et industriel seraient les plus avancés pour ce qui est de ‘travailler autrement’. Ce sont surtout les entreprises pharmaceutiques dans le secteur industriel qui sont les leaders en la matière. Les pouvoirs publics et le secteur de la santé – hormis quelques exemples forts comme le SPF Sécurité Sociale – ont par contre encore beaucoup de pain sur la planche. Cela concerne essentiellement l’environnement de travail (bureaux flexibles, aménagement, possibilité de télétravail efficient, …), l’organisation du travail (processus, vision de l’employeur, …) et les installations ICT.

39 pour cent des entreprises appliquent actuellement déjà le principe des ‘floating desks’, ce qui représente une hausse de 6 pour cent par rapport à l’année dernière. Quelque 49 pour cent des employés peuvent travailler de chez eux. 61 pour cent des employés qui ne le font pas, souhaiteraient adopter le télétravail. Les principaux obstacles sont la nature du travail (55%) et le refus de l’employeur (34%).

Economies Getronics, qui encourage elle-même fortement la nouvelle façon de travailler, a aussi fait connaître les résultats de ce qu’elle a entrepris un an et demi après l’introduction du concept en son sein. L’entreprise, qui occupe 250 personnes, évoque de solides économies. C’est ainsi que ses coûts de recrutement ont, à l’entendre, diminuer de quasiment 200.000 euros, parce que la rotation de son personnel s’est réduite de 3 pour cent. Getronics a reçu 20 pour cent de sollicitations spontanées en plus, alors que les recommandations externes par son personnel même ont crû de pas moins de 50 pour cent. De plus, l’entreprise affirme avoir économisé 212.000 euros en frais de transport (dont 42.000 euros en frais de voiture), parce que 80 pour cent de ses 250 collaborateurs recourent au télétravail un jour par semaine. La hausse de productivité des employés grâce à l’utilisation de nouvelles technologies a rapporté 62.000 euros à l’entreprise, et la réduction de l’espace bureautique nécessaire a entraîné elle aussi 625.000 euros d’économies.

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