T-Systems toujours moins allemand

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Le chiffre d’affaires réalisé par T-Systems dans son pays, l’Allemagne, représente encore et toujours plus du double de celui enregistré à l’étranger, mais la croissance se fait davantage hors d’Allemagne, entre autres en Belgique.

Le chiffre d’affaires réalisé par T-Systems dans son pays, l’Allemagne, représente encore et toujours plus du double de celui enregistré à l’étranger, mais la croissance se fait davantage hors d’Allemagne, entre autres en Belgique.

“Nous sommes de loin le numéro 1 en Allemagne, largement devant IBM. Mais nous sommes quand même un peu un géant endormi.” C’étaient là les propos tenus par Ralf Nejedl, CEO de T-Systems Belgique, dans une interview accordée à Data News fin de l’an dernier. Cela se reflète dans les résultats du groupe au premier trimestre de cette année. Son chiffre d’affaires total est de 2,1 milliards d’euros, en recul de 4,3 pour cent par rapport à la même période de l’année dernière. Mais le recul concerne en fait uniquement l’Allemagne avec -8,2 pour cent à 1,4 milliard d’euros, alors que le chiffre d’affaires international croît de 6,4 pour cent à 634 millions d’euros.

Les causes du recul en Allemagne sont à chercher surtout dans des activités internes que T-Systems réalise avec sa maison mère, Deutsche Telekom et qui ont régressé de 12,4 pour cent. Crise oblige, comme vous le savez. La croissance à l’étranger est surtout le fait de contrats juteux conclus avec Shell et OMG.

L’an dernier, le bénéfice a été anormalement élevé (483 millions d’euros) en raison de la vente de la division Media&Broadcast. Ce premier trimestre, le bénéfice d’exploitation a été de 11 millions d’euros. L’EBITDA s’est clôturée à 188 millions d’euros.

Dans notre pays aussi, le chiffre d’affaires de T-Systems a augmenté au premier trimestre et a même connu une hausse à deux chiffres. “Nous croissons plus vite que le marché belge et que l’activité internationale dans son ensemble”, ajoute encore Nejedl. L’entreprise a vu le nombre de ses commandes progresser, entre autres de la part de clients comme Borealis, Nyrstar, Sonoco et Vesuvius. “Et contrairement aux articles parus dans la presse à propos de licenciements au sein de notre siège central, T-Systems Belgique n’envisage aucunement de supprimer de l’emploi. Au contraire, parallèlement à la croissance de notre chiffre d’affaires, nous recherchons même de nouveaux profils.”

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