T-Mobile s’associe à Nokia et à Ericsson pour la 5G

Rajeev Suri (ceo Nokia) et Neville Ray (cto T-Mobile) © . © .
Pieterjan Van Leemputten

L’opérateur américain T-Mobile entend cette année commencer à déployer la 5G dans 30 villes. Le choix d’acteurs de réseaux européens n’est pas une surprise.

New York, Los Angeles, Dallas et Las Vegas notamment seront à partir du deuxième trimestre dotées d’un équipement réseautique 5G. Ce projet devrait être terminé d’ici 2020. On ne sait pas combien T-Mobile versera dans le cadre de l’accord passé avec les deux acteurs européens que sont Nokia et Ericsson.

Selon Nokia, il s’agit d’un équipement réseautique conforme aux normes 3GPP 5G New Radio. 3GPP est le résultat d’une collaboration entre différents acteurs télécoms en vue de définir la norme 5G. Il est question de matériel qui sera actif sur 600 MHz et dans le spectre ‘millimeter wave’ de 25 GHz. Pour Ericsson, il s’agit du même spectre, mais l’entreprise mentionne ici aussi 39 MHz.

Outre le déploiement via les pylônes d’antennes classiques, il y aura aussi 25.000 mini-cellules destinées à soutenir le réseau. T-Mobile envisage les premiers appareils compatibles 5G pour 2019.

Européens vs chinois

Beaucoup d’opérateurs de réseaux européens, dont des belges, optent pour des entreprises chinoises comme fournisseurs de leur technologie réseautique. C’est ainsi qu’hier encore, Voo a annoncé une collaboration avec ZTE.

Le fait que l’américaine T-Mobile choisisse la finnoise Nokia et la suédoise Ericsson n’a rien d’étonnant. Il règne depuis des années déjà aux Etats-Unis une forte méfiance à l’égard des acteurs de réseaux chinois. Cela reprend de plus belle ces dernières semaines avec des propositions de loi interdisant aux pouvoirs publics américains d’encore acheter des produits chez Huawei ou ZTE et mettant la pression sur les acteurs télécoms, afin de ne pas conclure d’accords avec ces deux firmes.

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