Symantec: du SaaS en perspective, mais de manière prudente

Cette semaine se tient à La Haye la première conférence européenne réunissant utilisateurs Symantec et Altiris.

Cette semaine se tient à La Haye la première conférence européenne réunissant utilisateurs Symantec et Altiris.

Cette conférence Symantec Vision+Manage Fusion (SVMF pour les adeptes des acronymes et de la simplification) est l’occasion pour “Big Yellow” de défendre un portefeuille de produits couvrant désormais à la fois les aspects de sécurité, de gestion (catalogue Altiris, notamment) et de stockage (héritage Veritas, entre autres).

John Thompson, CEO de Symantec, citait d’ailleurs, parmi l’une des grandes tendances de l’heure, la “convergence” entre sécurité et gestion de l’information, à laquelle viennent se greffer des techniques d’évaluation des risques. Passant en revue les défis, nouveaux ou plus anciens, que doivent relever les départements informatiques (explosion des volumes de données, multiplication et diversification des menaces…), il épinglait au passage les solutions SaaS (software- ou sécurité- as a service), porteuses de nouveaux risques et contraintes dans la mesure où elles ne feront qu’accroître les volumes de données in the cloud et compliquer la gestion de l’environnement par les utilisateurs.

En la matière, Symantec prépare, sans encore vouloir se lancer “prématurément” dans la bagarre, une offre in the cloud. Deux solutions sont d’ores et déjà disponibles aux Etats-Unis, à savoir un on-line disaster recovery service et un on-line backup service. Une troisième (télésurveillance de parc de PC) est en phase beta. Un déploiement international, en direct et via partenaires, devrait intervenir- en premier lieu en Europe- “vers la fin de l’exercice en cours”, soit avant la fin mars 2009. L’intention, souligne John Thompson, “est, à terme, d’offrir les mêmes fonctions sur site et in the cloud, en ce compris donc des solutions d’archivage, de sécurité, de DLP (data loss prevention)…”

Le rythme et l’agenda seront dictés par les clients. “Nous prenons les devants, en termes de développement, notamment par le biais de projets-pilote, mais nous ne voulons pas lancer, aujourd’hui, de grand message marketing alors que ce type de solution ne concerne encore que 0,5% de la clientèle. Nous laisserons nos clients nous amener, s’ils le désirent, vers ce type de modèle.”

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