Siemens rachète la perle technologique belge LMS

© GF/LMS
Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

L’entreprise allemande Siemens libère 680 millions d’euros pour racheter l’éditeur louvaniste de software LMS International. Résultat: une nouvelle firme technologique belge de grande valeur passe entre des mains étrangères.

L’entreprise allemande Siemens libère 680 millions d’euros pour racheter l’éditeur louvaniste de software LMS International. Résultat: une nouvelle firme technologique belge de grande valeur passe entre des mains étrangères.

LMS, dont le siège central se trouve à Haasrode près de Louvain, est spécialisée dans les logiciels de test et de simulation, principalement pour l’industrie automobile et aéronautique. L’entreprise fut l’une des émanations (spin-offs) les plus précoces de la KU Leuven. Elle occupe aujourd’hui quelque 1.200 personnes et a enregistré en 2011 un chiffre d’affaires de 161,5 millions d’euros. L’entreprise, dirigée par Urbain Vandeurzen, appartenait en grande partie à sa direction.

La reprise par Siemens a été annoncée en marge de la gigantesque opération d’économies de 6 milliards d’euros au sein du groupe allemand. Le rachat de LMS devrait – en contrepartie – renforcer encore les activités de base de Siemens, a déclaré Urbain Vandeurzen à De Tijd. LMS fera partie de la branche PLM-software de Siemens Automation, la division des logiciels techniques qui occupera dorénavant 10.000 personnes. LMS se verra confier une partie des activités des logiciels de simulation de Siemens. Louvain deviendra le centre de gestion du software de simulation de Siemens, peut-on encore lire dans le journal d’affaires. Jan Leuridan (CTO, R&D) et Dirk Van den Berghen (COO, sales & commercial) continueront de diriger LMS et feront rapport à Chuck Grindstaff, le CEO de Siemens PLM. Vandeurzen quittera, lui, l’entreprise.

Avec la reprise de LMS, qui avait l’année dernière encore racheté le fleuron technologique wallon Samtech, voici que de nouveau une entreprise technologique belge de grande valeur tombe dans l’escarcelle d’une firme étrangère. LMS avait même été surnommée la ‘Little Microsoft’. Ces dernières années, l’on a ainsi vu notamment Iris (Canon), Metris (Nikon) et Financial Architects (Wolters Kluwer) rachetées elles aussi par des groupes étrangers.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire