Secteur IT belge: une embellie 2010 sous conditions, selon Agoria

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

2010 devrait voir le marché IT belge se stabiliser. A condition que la frilosité des investissements ne gagne pas de nouveaux secteurs.

2010 devrait voir le marché IT belge se stabiliser. A condition que la frilosité des investissements ne gagne pas de nouveaux secteurs.

Année noire, atypique, pour le secteur IT belge en 2009. Tel est le constat posé par Agoria dont nous nous faisions l’écho dès hier. 3.000 emplois perdus. Un secteur ICT dont la valeur générée est en recul de 1,9% par rapport à 2008. Un recul des achats et investissements. Une chute de 15% en production et développement. Une baisse de 4% en services IT (pour cause de projets gelés). Seuls les services télécoms (hors équipements mais en incluant le business inter-opérateurs) tirent leur épingle du jeu et progressent de 3%. Sans doute un effet de rattrapage par rapport à des années antérieures où la progression s’était limitée à 1%. “En plus de l’évolution en services data, on peut y voir la conséquence d’un développement rapide de la télévision numérique et d’une progression en taux de pénétration Internet”, souligne Christian Vanhuffel, président d’Agoria ICT.

Agoria parie sur une stabilisation du secteur IT belge en 2010: +1,2% pour les activités et stabilisation “espérée” de l’emploi. A moyen ou plus long terme (à partir de 2011), “la croissance structurelle devrait retrouver un taux de 4%.” Christian Vanhuffel fait par ailleurs passer un message: surtout, ne pas flancher maintenant. Si des reports d’investissements IT ont été notés du côté du privé en 2009, Il dit ne pas noter, jusqu’à présent, de mouvement similaire du côté du secteur public. “Les intentions semblent demeurer à un niveau élevé mais il est absolument essentiel, en guise de mesure anti-crise, que les autorités, qu’elles soient fédérales, régionales ou communautaires, continuent l’effort d’investissements et ne soient pas tentées de les limiter, même à la lumière des budgets tels qu’on nous les présente aujourd’hui. Les pouvoirs publics auront de toute façon besoin de beaucoup plus d’IT afin, notamment, de contrôler les frais de l’appareil public.”

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