Sécheresse

Vous savez sans doute que l’Afrique orientale est confrontée depuis plusieurs mois à une grave sécheresse.

La pénurie d’eau au Kenya, en Tanzanie, en Ethiopie, au Ruanda et au Burundi menace pas moins de 11 millions d’individus, selon les estimations des organisations humanitaires. C’est surtout le Kenya qui est particulièrement touché. Du coup, le bétail est largement décimé, l’approvisionnement en nourriture est menacé et la famine touche des milliers de gens. En Chine également, la situation est alarmante. Certaines parties du pays sont confrontées à la plus grande sécheresse depuis 50 ans. Neuf millions de Chinois risquent de souffrir d’une pénurie d’eau potable.Plus près de chez nous – même si la situation est moins connue -, la Grande-Bretagne a connu en 2005 l’une des années les plus sèches de son histoire. Les réserves d’eau ont entre-temps atteint un tel niveau que la compagnie des eaux britannique a interdit l’arrosage dans certaines régions – au total, la mesure frappe 8 millions de Britanniques dans le sud-est du pays. Si la sécheresse persiste, l’approvisionnement en eau potable pourrait être interrompu durant quelques heures par jour dans les prochains mois, avertit l’agence britannique pour l’environnement Environment Agency. A Londres, encore bien!Mais alors que les Africains de l’Est doivent subir cette situation et si l’aide des pays occidentaux s’apparente à une… goutte d’eau dans l’océan, la compagnie britannique des eaux investit dans les technologies ICT innovantes pour combattre les effets négatifs de la sécheresse. En l’occurrence, la technologie permettra une meilleure gestion des canalisations et des économies significatives d’eau. C’est ainsi que plusieurs compagnies des eaux installent des capteurs de test pour détecter rapidement et avec précision toute fuite. De même, des logiciels de planification et d’analyse sont utilisés lors du remplacement d’anciennes canalisations. Et des compteurs intelligents permettront de mesurer en permanence la consommation d’eau dans les maisons et de favoriser un usage plus rationnel de l’or bleu. Les économies ainsi réalisées devraient aisément justifier les investissements consentis dans ces nouvelles technologies, estime un ingénieur en logiciels de l’une des compagnies des eaux.Comme quoi la technologie ICT peut également se mettre au service de l’individu. Du moins – seulement – de l’individu dans le monde occidental…

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire