SAP prête à payer un somme gigantesque pour Business Objects

Plus de 4,8 milliards de euros, c’est ce que SAP débloque pour acquérir le spécialiste en ‘business intelligence software’ Business Objects. Il s’agit là de la principale reprise de l’histoire de SAP. La lutte l’opposant à Oracle s’intensifie ainsi encore.

Plus de 4,8 milliards de euros, c’est ce que SAP débloque pour acquérir le spécialiste en ‘business intelligence software’ Business Objects. Il s’agit là de la principale reprise de l’histoire de SAP. La lutte l’opposant à Oracle s’intensifie ainsi encore.

C’est la croissance sur le marché des logiciels de Business Intelligence (BI) et de Performance Management qui fait saliver les grands éditeurs de programmes. Le marché de la BI progresse en effet de quelque 11 pour cent par an et devrait d’ici 2009 atteindre un chiffre d’affaires total de 7 milliards de dollars. Précédemment, Oracle avait déjà englouti Hyperion, alors que Business Objects avait réalisé quelques rachats de moindre importance, mais avait quand même repris Cartesis. Cognos et SAP ne sont pas non plus restées les bras croisés cette année.

SAP effectue à présent un grand coup en rachetant Business Objects, dont le chiffre d’affaires est quand même d’1,25 milliard d’euros et qui est de ce fait l’un des principaux acteurs sur le marché de la BI. L’éditeur allemand de logiciels versera un montant énorme de plus de 4,8 milliards de euros (soit 42 euros par action). Le rachat est de type amical et devrait bien se passer, puisqu’il n’y a guère de chevauchement entre les entreprises. Business Objects possède quelque 43.000 clients, dont 40 pour cent environ sont aussi des clients SAP. Si la reprise se confirme, Business Objects deviendra une entité séparée au sein de SAP, avec à sa tête l’actuel CEO de BO, John Schwartz.

Suite à la reprise de Business Objects, l’entreprise canadienne Cognos demeure le dernier spécialiste indépendant en gestion des performances. L’entreprise devra à présent se frotter à deux acteurs nettement plus importants qu’elle. Oracle, la rivale de SAP, n’a pas encore réagi à la question de savoir si elle allait lancer une contre-offre.

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