Salesforce se lance dans l’analytique

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Marc Husquinet Rédacteur de Data News

A l’occasion de sa conférence Dreamforce qui réunit plus de 135.000 participants à San Francisco, Salesforce annoncera aujourd’hui officiellement son entrée – attendue – sur le marché de l’analytique avec son Analytics Cloud.

Salesforce investit donc un marché de l’analytique estimé à 37 milliards $, dont 12 milliards $ pour les applications d’analytique, avec sa nouvelle offre Analytics Cloud. Fruit de 2,5 ans de développement, le produit s’adresse d’abord à la base installée de Salesforce (notamment les plus de 100.000 utilisateurs CRM), mais aussi aux utilisateurs d’outils de BI legacy qui “disposeront désormais de fonctions qu’ils n’avaient pas”, précise Keith Bigelow, vice-président et directeur général de l’entité. Qui précise que le produit s’adresse surtout aux départements de ventes, de service et de marketing, même si la finance pourrait être intéressée (la Belge Swift par exemple utiliserait des adaptateurs Informatika vers Salesforce). Car Salesforce Analytics permet d’exploiter non seulement des données Salesforce, mais aussi certaines sources de données extérieures (dans le cadre de partenariats existants ou à développer).

Parmi les différenciateurs de l’offre d’analytique Salesforce, Bigelow cite surtout le fait qu’il capitalise sur la puissance de Salesforce1 (que ce soit pour la consultation des données, mais aussi les aspects de sécurité et d’autorisation d’accès), que le stockage des données est original (key-value approach associée à des technique de codage et de compression) permettant un traitement très rapide des analyses, que l’approche est search-based (très intuitive pour des utilisateurs non professionnels) et que l’outil permet le traitement d’un très grand volume d’attributs, le stockage se faisant dans une base de données NoSQL. De même, plusieurs sources de données extérieures sont pré-intégrées, tandis que l’affichage des données sur les appareils mobiles est de type responsive by design (il s’adapte donc automatiquement à l’iPhone ou l’iPad). Enfin, la consultation des données est particulièrement conviviale (avec par ex. la possibilité d’ajouter un commentaire ou d’annoter un graphique avant de l’envoyer via un réseau social) et destinée à des non-professionnels de l’analytique. “C’est de l’analytique en self-service” a encore expliqué Bigelow.

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