“SaaS toujours plus populaire en Belgique”

La formule ‘Software as a Service’ (SaaS), par laquelle les solutions logicielles sont proposées via l’internet, gagne aussi rapidement du terrain au Benelux. C’est du moins ce qui ressort d’un sondage européen réalisé par le cabinet de consultance Saugatuck. Il y a cependant encore beaucoup de résistance de la part des entreprises vis-à-vis de la location des programmes.

La formule ‘Software as a Service’ (SaaS), par laquelle les solutions logicielles sont proposées via l’internet, gagne aussi rapidement du terrain au Benelux. C’est du moins ce qui ressort d’un sondage européen réalisé par le cabinet de consultance Saugatuck. Il y a cependant encore beaucoup de résistance de la part des entreprises vis-à-vis de la location des programmes.

Software as a Service (SaaS), tout le monde en parle. Nombre d’éditeurs de logiciels se posent dès lors la question de savoir s’ils doivent renoncer à leur ancien modèle de vente et opter en tout ou en partie pour la formule de location. A en croire le cabinet d’études américain Saugatuck, c’est tout sauf une mauvaise idée. “L’adoption de SaaS en Europe est à un tournant, a déclaré Frank Sempert, de Saugatuck, la semaine dernière lors d’un congrès d’IBM à Technopolis. Pour 2009, on table sur une progression de 60 à 70% sur le continent. L’on s’attend à ce que l’adoption de SaaS atteigne les 100% pour les nouveaux produits dans les trois à cinq prochaines années.”

Par ailleurs, il apparaît que la Belgique est un bon élève. “La Scandinavie, le Royaume-Uni et le Benelux jouent un rôle de précurseur, ajoute encore Sempert. Ces pays ne se trouvent ‘qu’à’ 12 à 18 mois des Etats-Unis, alors que les autres pays européens sont davantage distancés. La Belgique a une petite avance, dans la mesure où l’accès au haut débit est important pour l’adoption.”

Il convient pourtant d’apporter quelques bémols à l’optimisme de Saugatuck. Des nouveaux chiffres publiés par Forrester, il apparaît en effet qu’un peu moins de 40% des décideurs IT européens considèrent SaaS comme un trop grand risque et souhaitent donc ne pas y toucher. Même l’éditeur belge de logiciels Appligen a reconnu que ce n’est provisoirement pas une mince affaire que de convaincre les responsables IT locaux. Appligen, qui propose ses solutions selon la formule SaaS depuis le début de l’année, était l’un des étonnants participants à la journée d’études d’IBM. “Les managers IT craignent de perdre le contrôle”, y déclare-t-on.

Par ailleurs, SAP signalait récemment encore que pas moins de 30% des managers IT actifs dans une PME belge ne connaissent même pas la signification de SaaS, ce qui ne manque pas d’interpeler. Et ne se murmure-t-il pas ici et là que pas mal de services SaaS d’acteurs IT en vue fonctionnent mal?

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