SaaS souvent utilisé dans la précipitation

Une récente étude a démontré que SaaS, l’acronyme de Software-as-a-Service, rencontre le succès dans notre pays aussi. Mais le concept est trop souvent utilisé de manière irréfléchie et précipitée.

Une récente étude a démontré que SaaS, l’acronyme de Software-as-a-Service, rencontre le succès dans notre pays aussi. Mais le concept est trop souvent utilisé de manière irréfléchie et précipitée.

A la demande d’Avanade, spécialiste de la consultance IT en matière de logiciels professionnels de Microsoft, Kelton Research a interrogé 500 managers et responsables IT dans le monde, dont certains en Belgique. Il en ressort que la Belgique se distingue au niveau de la mise en oeuvre de SaaS. 95 pour cent des entreprises belges sondées utilisent en effet SaaS depuis un an ou moins, alors que la moyenne internationale est de 55 pour cent. La Belgique occupe ainsi la deuxième place des pays interrogés et n’est précédée que par Singapour.

Même si plus de 84 pour cent des entreprises qualifient l’implémentation de SaaS d’investissement fructueux, pas moins de 90 pour cent de celles-ci déclarent qu’avec la connaissance qui est aujourd’hui la leur, elles mettraient en oeuvre SaaS d’une autre manière et à un stade ultérieur pour leurs applications critiques. Plus de 80 pour cent des répondants évalueraient aussi mieux maintenant les avantages escomptés et attendraient que la technologie soit plus mature.

“La perception des répondants à propos de SaaS ne correspond manifestement pas toujours avec les expériences dans la réalité”, explique Peter Janssens, business development director chez Avanade Belgique, dans un communiqué de presse. “Aujourd’hui, les entreprises ne disposent que de budgets IT limités, mais ont besoin d’implémentations rapides. SaaS est peut-être utilisé dans la précipitation, parce qu’il paraît rencontrer ces besoins.” Janssens affirme que les entreprises doivent d’abord examiner si une solution SaaS s’inscrit bien dans leur stratégie. “Si cela leur paraît l’approche correcte, les entreprises peuvent alors comprimer aisément leurs risques et leurs coûts et récolter plus vite les fruits de leurs implémentations en sous-traitant des applications tant critiques que non critiques.”

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