SaaS confronté à deux soucis majeurs: la sécurité et la fiabilité

Une étude effectuée par Coleman Parks à la demande de Colt indique qu’en ce qui concerne SaaS (‘software-as-a-service’), les Belges et les Néerlandais sont surtout préoccupés par la sécurité de leurs données et applications, ainsi que par la fiabilité du service.

SaaS, alias ‘les logiciels à la demande’, et la virtualisation sont des thèmes brûlants et qui le deviendront encore plus. Voilà ce que prétendent la plupart des 400 participants IT européens à l’étude réalisée par Coleman Parks à la demande du fournisseur de services télécoms Colt.

En Belgique et aux Pays-Bas, 78 pour cent des personnes interrogées optent déjà pour la virtualisation des serveurs, 60 pour cent pour celle du stockage et 53 pour cent pour celles des applications. Pas moins de 92 pour cent des participants belges et néerlandais envisagent d’investir dans la virtualisation ces deux prochaines années.

En matière de virtualisation, il existe cependant la crainte relative d’une augmentation de la complexité des systèmes. 55 pour cent de l’ensemble des répondants déclarent se faire du souci à ce propos. En Belgique et aux Pays-Bas, c’est surtout le fonctionnement des systèmes qui représente une forte préoccupation en cas d’application de la virtualisation (63 pour cent).

Rayon SaaS, c’est la sécurité des données et applications, le contrôle des opérations IT et la fiabilité du service qui sont au centre des préoccupations, sans pour autant exercer en fin de compte une grande influence, puisque 75 pour cent des personnes interrogées (71 pour cent en Belgique/Pays-Bas) envisagent une hausse de la percée de SaaS au cours des deux prochaines années.

Jan Dejosse, Director Marketing Benelux chez Colt, déclare néanmoins dans un communiqué de presse ne pas attendre de surprise de la part de SaaS et de la virtualisation: “Un certain nombre de développements – une législation plus importante, une globalisation et des attentes supérieures de la part des clients – mettent une forte pression sur les organisations paneuropéennes pour un travail encore plus efficace à moindre coût. En même temps, seules quelques entreprises peuvent se permettre de remplacer toute leur infrastructure IT. La plupart ne peuvent pas adopter dans l’immédiat une stratégie ‘à la demande’ entièrement virtuelle. La migration vers un monde axé sur le web se déroulera dès lors de manière progressive.”

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