Reynders renoncerait à une participation majoritaire dans Belgacom

Pieterjan Van Leemputten

S’il n’en tenait qu’au vice-premier ministre Didier Reynders, les pouvoirs publics réduiraient leur participation dans Belgacom de 52 à 45 pour cent. Voilà ce qu’il a déclaré au journal Het Laatste Nieuws.

S’il n’en tenait qu’au vice-premier ministre Didier Reynders, les pouvoirs publics réduiraient leur participation dans Belgacom de 52 à 45 pour cent. Voilà ce qu’il a déclaré au journal Het Laatste Nieuws.

Reynders a fait ces déclarations lors d’une interview relative aux salaires des top-managers des entreprises publiques. Il est pour le plafond salarial de 290.000 euros par an, sauf pour les managers des entreprises cotées en Bourse comme Bpost et Belgacom. Même s’il veut résoudre le problème en renonçant à une participation majoritaire dans ces deux entreprises.

“Avec le gouvernement, nous devons relever le défi de ramener la dette publique sous le seuil des 100 pour cent. Cela devra se faire en réduisant encore davantage de participations car nous n’y arriverons pas en vendant des bâtiments”, déclare Reynders dans Het Laatste Nieuws.

Une diminution de la participation dans Belgacom pourrait rapporter des dizaines de millions d’euros à l’Etat. Mais d’un autre côté, le dividende que l’entreprise verse à son actionnaire principal est aussi un élément appréciable pour le budget fédéral.

Chez Belgacom, le directeur, Didier Bellens, a gagné l’année dernière 2,48 millions d’euros, ce qui représente une modeste réduction de 96.011 euros par rapport à 2011.

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