Rejet d’une tentative de poursuite judiciaire contre Centric

Le tribunal a décidé qu’il n’y avait pas lieu de poursuivre Centric et sa direction dans le procès intenté par le syndicat CNE-GNC. L’affaire, qui était en cours depuis tout un temps déjà, est ainsi terminée.

Le tribunal a décidé qu’il n’y avait pas lieu de poursuivre Centric et sa direction dans le procès intenté par le syndicat CNE-GNC. L’affaire, qui était en cours depuis tout un temps déjà, est ainsi terminée.

A la requête du syndicat auprès du Ministère Public d’Anvers fin novembre 2007, il avait été demandé à l’auditeur du travail de Bruxelles d’effectuer une enquête sur des irrégularités commises lors du rachat du fournisseur de services ICT Apem par Centric. Le syndicat représentait quinze ex-collaborateurs d’Apem.

En juillet 2007, Centric acquérait l’entreprise en faillite Apem ayant des filiales à Schelle et à Wavre, et reprenait 172 des 245 collaborateurs. Un mois plus tard, une entreprise nouvellement créée, Centric MIS Schelle, qui occupait 54 des 172 ex-collaborateurs d’Apem, tombait elle aussi en faillite. Les syndicats avaient évoqué à l’époque une faillite frauduleuse. Ils exigèrent que le contrat des 54 collaborateurs soit résilié et qu’ils puissent de nouveau travailler pour l’entreprise Apem rachetée.

Le directeur de Centric, Gerard Sanderink, avait en fin de compte offert aux ex-collaborateurs un emploi chez Centric Managed ICT-services à Bruxelles avec à la clé un versement complet des salaires en retard. Sept employés acceptèrent la proposition. Les autres se virent offrir une indemnité de cinq mille euros. Cette proposition fut rejetée par les syndicats. Selon ces derniers, Centric se rendait ainsi coupable de faits punissables, parce qu’elle n’avait jamais renseigné ces collaborateurs auprès du service national de la sécurité sociale.

En décembre, la chambre du conseil a décidé après avoir entendu le rapport du juge d’instruction qu’il n’y avait pas lieu de poursuivre Centric et ses dirigeants. Le directeur de Centric, Gerard Sanderink, se déclare heureux de la décision: ‘Même si dès les premières accusations en 2007, j’ai toujours eu confiance en un dénouement positif, je suis soulagé que cette affaire soit définitivement terminée et que mon nom et celui de notre entreprise soient lavés de tout soupçon’, écrit-il dans un communiqué.

Ludo Schildermans

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire