Rasmussen vise un rôle plus important pour l’OTAN dans la cyber-défense

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Pieterjan Van Leemputten

Cette semaine, les ministres de la défense des différents pays membres de l’OTAN se réunissent pour aborder la cyber-sécurité. Dans une chronique publiée dans le Wall Street Journal, le secrétaire général de l’OTAN, Rasmussen, définit d’ores et déjà l’axe du débat.

Cette semaine, les ministres de la défense des différents pays membres de l’OTAN se réunissent pour aborder la cyber-sécurité. Dans une chronique publiée dans le Wall Street Journal, le secrétaire général de l’OTAN, Rasmussen, définit d’ores et déjà l’axe du débat.

Concrètement, Anders Fogh Rasmussen propose que l’organisation se charge régulièrement de formations en matière de cyber-défense pour les états membres. “Afin que les experts nationaux aient la même connaissance et parlent la même langue. Cela ne pourra que profiter, en cas de crise, à un meilleur partage de l’information et à une collaboration plus poussée.”

Et Rasmussen de se référer à quelques incidents récents, où de fausses nouvelles propagées via un compte Twitter piraté ont fait trembler la Bourse. Mais il est question aussi de vastes cyber-attaques ciblant des infrastructures de manière relativement économique. Le réseau même de l’OTAN est lui aussi régulièrement agressé. Voilà pourquoi une cyber-protection performante s’avère nécessaire, selon lui, et ce tant au niveau national qu’international.

Rasmussen: “En collaborant, nous pourrons développer une cybercommunauté sûre, qui encourage la coopération entre toutes les parties intéressées.” Il entend ainsi capitaliser sur le ‘Navo Cooperative Cyber Defense Center of Excellence’ installé à Tallinn (Estonie). Le ‘Rapid-response team’, qui protège actuellement les réseaux de l’OTAN, pourra également être à terme mise à la disposition des pays qui demandent de l’aide. “L’OTAN a protégé ses membres à l’époque du Mur de Berlin. Nous devons être prêts à faire de même à celle du firewall.”

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