Quelles données Google Street View a-t-il collectées en Belgique?

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

La commission en charge de la vie privée en Belgique et ses homologues en Europe espèrent obtenir la réponse à cette question. L’affaire est abordée par le groupe de travail européen compétent pour la protection des données, Groupe 29, où sont représentées les commissions en charge du respect de la vie privée des 27 pays membres de l’Union européenne. Depuis quelque temps, Groupe 29 examine également à la loupe Google Street View, le projet de Google visant à photographier toutes les rues européennes et à les mettre à disposition sur internet.

La commission en charge de la vie privée en Belgique et ses homologues en Europe espèrent obtenir la réponse à cette question.

L’affaire est abordée par le groupe de travail européen compétent pour la protection des données, Groupe 29, où sont représentées les commissions en charge du respect de la vie privée des 27 pays membres de l’Union européenne. Depuis quelque temps, Groupe 29 examine également à la loupe Google Street View, le projet de Google visant à photographier toutes les rues européennes et à les mettre à disposition sur internet.

Google est actuellement misesous pression en Allemagne, parce que les voitures de Street View y ont non seulement réalisé des prises de vue, mais aussi capté des informations des réseaux WiFi qu’ils ont rencontrés. Google a toujours affirmé qu’il ne s’agissait que d’informations disponibles publiquement (informations SSID et adresses MAC), mais d’une enquête allemande, il apparaît à présent que les voitures ont aussi intercepté des données sensibles (‘payload data’). Il s’agirait notamment de fragments de courriels, de photos et de sites web visités par les internautes.

Google a fait référence à un bug dans le logiciel chargé de capter les informations. L’entreprise a ensuite déclaré vouloir les supprimer, ce qui a provoqué des protestations au niveau de l’Europe, selon lesquelles Google était en train de supprimer des preuves.

Emmanuel Vincart, responsable de la communication auprès de la commission belge en charge de la protection de la vie privée (CBPL ou ‘privacy commission’), affirme que la commission est au courant de l’affaire, mais ne sait pas encore quelles données ont été collectées par les voitures de Google en Belgique. “Tout comme nos collègues européens, nous attendons les résultats de l’enquête allemande. Ensuite, nous adopterons une position commune par l’intermédiaire du Groupe 29 et prendrons éventuellement d’autres mesures.”

En attendant, ajoute encore Vincart, la commission en charge de la vie privée a également pris directement contact avec Google. “Mais nous n’avons provisoirement encore reçu aucune réponse à nos questions…”

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire