Quand le prix des balises RFID tue un projet

Il y a un an, Data News faisait état d’un projet pilote basé sur la technologie RFID à la Belgische Fruitveiling (BFV) de Saint-Trond. Les fruiticulteurs aspiraient à une nouvelle solution de suivi des mouvements des cageots, ces bacs en plastique pour le transport des fruits. Il s’agit là des fruits qui servent de matière première aux entreprises de l’industrie alimentaire. Le contrôle devait exclure la ‘disparition’ des coûteux cageots et fournir en même temps plus facilement des informations sur la traçabilité des fruits négociés.

Il y a un an, Data News faisait état d’un projet pilote basé sur la technologie RFID à la Belgische Fruitveiling (BFV) de Saint-Trond. Les fruiticulteurs aspiraient à une nouvelle solution de suivi des mouvements des cageots, ces bacs en plastique pour le transport des fruits. Il s’agit là des fruits qui servent de matière première aux entreprises de l’industrie alimentaire. Le contrôle devait exclure la ‘disparition’ des coûteux cageots et fournir en même temps plus facilement des informations sur la traçabilité des fruits négociés.

Avec ce projet pilote, la BFV voulait vérifier s’il était possible d’intégrer la technologie RFID aux cageots, pour ainsi développer une solution en remplacement du suivi classique incluant le scannage du code à barres et des documents papier. “Le secteur fruitier est fortement dépendant des saisons, nous expliquait, l’an dernier, Marc Grauwels de la BFV. Lors des pics saisonniers, nous employons beaucoup de collaborateurs temporaires. Cela s’avère assez complexe de leur apprendre en peu de temps à travailler avec les scanners de codes à barres et les systèmes d’enregistrement.” En autorisant l’enregistrement automatique des cageots sur base de la technologie RFID, la BFV voulait solutionner ce problème.

“Nous avons évidemment réalisé une batterie de tests en collaboration avec Intermec et IBM, explique Marc Grauwels, lorsque Data News reprend contact avec lui, un an plus tard. Les résultats étaient très positifs.” Les tests ont été effectués via un port de lecture RFID installé à l’entrée des sites de la BFV. Les résultats ont démontré que le système pouvait, à une distance de 5 mètres, enregistrer d’un seul coup 35 cageots dissimulés sous une bâche d’un camion en mouvement.

Malgré ces résultats de test positifs, la BFV a décidé de ne pas mettre en oeuvre la solution. “Le prix des balises en a été la cause. Pour obtenir un enregistrement RFID fiable, il fallait installer deux balises RFID dans chaque cageot. Le prix d’une balise oscillait à l’époque entre 3 et 5 EUR.” Comme la BFV utilise trente mille cageots, l’investissement s’avérait trop lourd. En outre, la BFV opère sur plusieurs sites – 41 hectares en tout – qui devaient être tous équipés de l’infrastructure RFID. “Intermec et IBM n’ont pas vraiment insisté pour mener à bien le projet, ce qui a provoqué son arrêt pur et simple, ajoute encore Marc Grauwels. Nous en restons donc provisoirement au scannage classique des codes à barres.”

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire