Le fournisseur de technologies et services IT Ingram Micro a l’intention de supprimer quelque 180 emplois en Belgique. Une nonantaine d’emplois sont menacés au sein du quartier général européen de l’entreprise, sis à Vilvorde.
Le fournisseur de technologies et services IT Ingram Micro a l’intention de supprimer quelque 180 emplois en Belgique. Une nonantaine d’emplois sont menacés au sein du quartier général européen de l’entreprise, sis à Vilvorde, a annoncé la firme lors d’un conseil d’entreprise.
“Cette transformation, qui devrait être mise en place progressivement au cours de l’année 2014, devrait affecter quelque 90 emplois au siège européen de l’entreprise, situé à Vilvorde, et 90 emplois dans ses implantations belges”, précise l’entreprise dans un communiqué de presse.
Le site de stockage de Ingram Micro devrait également être touché par cette restructuration, puisqu’il devrait être intégré dans l’implantation de Tilburg, aux Pays-Bas afin d'”offrir de meilleures capacités pour les services d’Ingram Micro à ses clients et fournisseurs”.
La direction a entamé des discussions et des négociations au sein du conseil d’entreprise. Elle indique avoir “la volonté d’organiser une consultation au sujet d’un bon plan social pour les employés concernés”.
Ingram Micro veut accélérer les processus et les rendre plus flexibles pour mieux répondre aux besoins de ses clients.
Cette réorganisation structurelle, qui concerne également d’autres sites du groupe en Europe, doit permettre de “mettre à profit l’expérience locale à l’échelle internationale pour continuer à soutenir une croissance durable”, selon la direction.
Ingram Micro précise que les activités commerciales de l’entreprise seront toujours dirigées depuis la Belgique.
Le personnel en grève à Machelen
Les employés de l’implantation de distribution d’Ingram Micro à Machelen ont débrayé jeudi matin, a indiqué le SETCa. “Il s’agit quasiment d’une fermeture complète de l’entreprise”, estime Geert Haverbeke (SETCa-BBTK). Le personnel de l’implantation de Vilvorde pourrait également arrêter le travail, selon M. Haverbeke. (Belga/MI)
