Première géo-localisation aérienne par Galileo

Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

Pour la première fois, une géo-localisation aérienne a été effectuée exclusivement par les satellites de navigation européens Galileo.

Mi-novembre, le ‘Nederlandse Lucht- en Ruimtevaartlaboratorium’ (NLR) a effectué pour la première fois une gé-localisation aérienne http://wp.nlr.nl/en/2013/12/12/wereldprimeur-galileos-eerste-positiebepaling-van-vliegtuig-tijdens-vlucht/, en n’utilisant que les satellites de navigation et de géo-localisation européens Galileo. Il y en a actuellement quatre en orbite autour de la Terre, qui, conjointement, peuvent offrir un service de base. Avant cela – depuis mars de cette année -, seules des géo-localisations sur la surface terrestre pouvaient être réalisées.

La géo-localisation aérienne a été effectuée à bord d’un appareil spécialement équipé de la NLR, déjà utilisé pour des tests Galileo précédents, au moment où les quatre satellites étaient ‘visibles’ au-dessus de l’horizon. Le test a été exécuté avec une précision tant normale (Open Service) que supérieure (Public Regulated Service à destination des autorités) et ce, durant toutes les phases du vol (décollage, vol en ligne droite et circulaire, ascension, descente et atterrissage) et dans différentes conditions (vibrations, accélération, ralentissement).

La possibilité de déterminer avec précision la position d’un avion dans les airs est importante dans l’optique du développement de trajets de vol ‘point-to-point’ plus économiques en dehors (ou en remplacement) du système actuel du trafic aérien. Ces trajets détermineront fortement la position concurrentielle des compagnies aériennes dans le futur. Le système de géo-localisation et de navigation européen Galileo a été en son temps lancé dans l’optique de services de positionnement précis et commercialement disponibles, indépendamment du système satellitaire GPS américain. Entre-temps, l’on a cependant prévu une compatibilité des signaux entre le système GPS américain, le système Galileo européen et le système Glonass russe. La Commission européenne avait confié à l’ESA la mission de concevoir et d’acquérir en son nom le système Galileo.

Outre l’ESA et le NLR, ont collaboré aussi au test Eurocontrol, l’European Organisation for the Safety of Air Navigation et le LVNL (Luchtverkeersleiding Nederland).

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